À Castelbouc en Lozère, Jean et Latifa Séverac se sont construit une belle vie, loin des circonstances tragiques qui ont accompagné leur rencontre lors de la guerre d’Algérie. Une belle maison, un savoir-faire dans la lauze, deux garçons, une fille et une petite-fille au caractère bien trempé… Tout bascule le jour où ils reçoivent une lettre anonyme les accusant d’être des assassins. Qui en veut à la famille Séverac ?
480 pages
Merci à l’édition Presses de la Cité
Jean et Latifa s’aiment. Ils se sont toujours aimé. Et pour leurs enfants, et leurs petits-enfants, ils représentent des figures tranquilles. Mais ils ne connaissent pas leur histoire, ou du moins n’en savent que ce que Jean et Latifa ont bien voulu raconter.
Mais quelques décennies plus tôt, leur rencontre a été intense et bouleversante. En Algérie, à l’époque de la Révolution civile. Dans ces cas-là, des événements dramatiques se déroulent qui peuvent marquer les esprits à vie. Et il est parfois plus simple de les taire ensuite…
Seulement voilà: les secrets finissent toujours par refaire surface…
Ce livre se divise en deux parties: un côté, dans le temps présent, se passe dans une région rurale de France; de l’autre, nous sommes dans le passé, dans une époque houleuse en Algérie.
J’ai aimé cette histoire à plus d’un titre. D’abord, parce que je visite une belle région de France. J’aime aller voir des photos, des vidéos, des régions que je découvre au travers de mes lectures.
Ensuite, pour la fresque familiale intéressante que l’autrice a réalisé autour des deux personnages principaux. Nous suivons en particulier l’une de leur petite-fille, une jeune femme au caractère bien trempé, et sortant totalement du lot habituel.
Enfin, pour le voyage dans le temps et l’Histoire avec un grand H. Cela m’a ouvert un panorama lumineux et intense, que j’ai pris plaisir à découvrir!
C’est un livre qui se lit facilement, la trame est claire, et les personnages bien construits. Si vous aimez les romans de terroir, mais pas que, vous allez adorer ce titre!
