Cinq centièmes de seconde de Lois LOWRY
Si Molly est une belle fille rieuse, sa petite sœur, Meg, à treize ans, se sent terne et sans intérêt. Durant ses vacances à la campagne avec leurs parents, Meg découvre la photographie avec Will. Bientôt, ce simple divertissement devient sa passion. Mais Molly, elle, semble épuisée, comme éteinte, au moment même où sa sœur prend goût à la vie. L’existence de Meg va changer, comme joue la lumière de l’été dans un sous-bois… Edition: Casterman Nombre de pages: 203 pages Mon avis: Meg a toujours eu du mal à trouver sa place dans sa famille. Sa grande soeur, Molly, est belle, intelligente, ordonnée, appréciée de tous. Tandis que la toute jeune fille de 13 ans se sent effacée. Sa passion pour la photographie, heureusement, lui permet de se créer son propre univers. Mais lorsque leurs parents leur annoncent qu’ils vont aller 6 mois à la campagne, le temps que leur père termine l’écriture de son livre, Meg est bien embêtée. Elle va devoir abandonner ses cours de photographies, et se construire un nouvel équilibre dans un nouvel univers. Pendant qu’elle découvre les plaisirs de la vie à la campagne et les nombreuses possibilités qu’offre un si beau paysage en matière d’images, Molly dépérit, et semble perdre toute santé. Pendant que la cadette se découvre des affinités avec les voisins, l’aînée alterne les passages à la maison avec les séjours à l’hôpital… Il est pratiquement impossible de vous résumer ce livre en quelques mots. Bien qu’il ne fasse que 200 pages, il est énorme d’émotion. Meg, 13 ans, est discrète, timide et effacée. Pourtant elle en aurait des choses à dire. Sa sensibilité lui permet de percevoir des choses infimes, des regards échangés, une tension dans une pièce, les plus infimes bouleversements quotidiens. Elle convertit tout cela en mots, mentalement, d’une façon vraiment douce et poétique. Sa passion pour la photo va en grandissant, au fil de l’histoire. Son père lui permet de se créer un environnement agréable à la maison, qui l’encourage à visiter les alentours. c’est ainsi, d’ailleurs, qu’elle fait la connaissance du propriétaire de la maison dans laquelle ils ont emménagé. Veuf, solitaire, il découvre pourtant chez la jeune fille des qualités qu’elle ne soupçonnait pas. A sa manière, il l’aide à les développer, à apprendre à s’en servir. Et cet échange inter-générationnel est absolument magnifique! Il n ‘y a pas d’autres mots! J’ai vraiment adoré cette partie de l’histoire. Le côté plus dramatique du roman est aussi abordé de manière très sensible. La maladie fait son chemin, insidieusement, presque en lisière de tout, mais tout en restant omniprésente. C’est un joli tour de force de l’a part de l’auteur. J’ai été complètement transportée par ce livre, du début à la fin. Je ne connaissais pas cet auteur, mais il n’y a qu’un mot à dire: Bravo!! J’espère vraiment qu’il y aura d’autres romans de sa plume. Points attribués: 10/10 Je remercie l’édition Casterman pour cette lecture si sensible. Il vous tente? [amazon_link asins=’2203146834′ template=’ProductCarousel’ store=’aufildespage-21′ marketplace=’FR’ link_id=’7d5e28d5-ab47-11e7-9747-1dd5dd8f73ad’]
Copiez-collez cette URL dans votre site WordPress pour l’inclure
Copiez-collez ce code sur votre site pour l’y intégrer