Qu’est-ce qui maintient le fragile équilibre de nos vies sur le fil étroit de la raison? C’est la question que pose l’auteur dans ce recueil de nouvelles. La question des choix existentiels. Elle nous transporte, à la suite de ses personnages, à ces instants précis où il est encore possible de faire demi-tour mais au-delà desquels l’existence basculera vers l’errance. Les histoires de « Margaux Bruder », d' »Étienne Ferrari » et de « Germain Poliakoff » nous ramènent à nos propres choix face au destin.
Edition: Mon petit Editeur
Nombre de pages: 144
Mon avis : Trois nouvelles. Toutes d’un genre différent , toutes d’une longueur différente.
Dans la première, on découvre Margaux, qui s’est refait une vie après les années 70 et le climat pro-actif des petites révolutions. Elle s’est reconstruit une vie, et un fantôme du passé refait surface.
Dans la seconde, un monologue. Un homme parle à Jack. Il lui raconte sa vie, sa déchéance, jusqu’au geste fatal.
Dans la dernière, Germain et Iris traversent la quarantaine, et leur rythme amoureux a ralenti. Germain souffre de blessures émotionnelles venant de son enfance, et Iris cherche à trouver un sens à sa vie.
Pour moi, l’une est trop courte, la seconde justement dosée, et la dernière beaucoup troplongue pour une chute qui tombe à plat.
Chacune a son rythme. Hélas, pour deux d’entre elles, il n’est pas régulier, pas très ajusté pour moi. Je dois avouer que je me suis parfois ennuyée et il aura fallu que je me pousse à terminer l’histoire. J’ai trouvé qu’il y avait, particulièrement dans la troisième nouvelle, trop de répétitions, trop de langueur, trop d’essoufflement.
C’est dommage, car les histoires en elles-mêmes ont une bonne trame. Une fois élaguées du surplus d’adjectif et des phrases inutiles, on retrouve quelque chose de sensé.
Points attribués : 6/10
Je remercie l’édition Mon Petit Editeur pour ce recueil de nouvelles.
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