Edition: Archipoche

Nombre de pages: 309 pages

Résumé: Quand elle ouvre les yeux, rien. Le noir total. Si elle essaie de bouger, elle se cogne de tous côtés contre une paroi. Elle se sait prise au piège. Enfermée dans un cercueil, d’où personne ne peut l’entendre crier.
Quand Eva se réveille, elle comprend qu’il s’agissait d’un cauchemar. Mais le soulagement n’est que de courte durée : elle remarque sur son corps des traces de coups, comme si elle avait réellement été molestée ou qu’elle s’était débattue.
Au même moment, à Cologne, la police découvre le corps d’une femme enterrée vivante dans un cercueil… qui n’est autre que la demi-sœur d’Eva. Pour Eva, c’est certain : il ne s’agit pas d’une simple coïncidence. Aussi préfère-t-elle ne pas en parler aux enquêteurs.
Quand, peu de temps après, le cadavre d’une autre femme est retrouvé dans les mêmes conditions, le commissaire Menkhof souhaite d’urgence interroger Eva. Mais celle-ci s’est volatilisée juste après avoir consulté son psy…

Merci à l’édition Archipel pour cette sombre plongée

Mon avis: Eva se réveille, un matin, en ayant rêvé d’avoir été enfermée dans un cercueil. Quelle n’est pas sa surprise de voir qu’elle porte des marques physiques du combat qu’elle a mené cette nuit, dans son cauchemar, pour tenter de sortir de cette boite.

Sa frayeur est encore plus grande, en lisant le journal du jour, de découvrir qu’on a retrouvé le corps d’une jeune femme qui a été enterrée vivante. Et que cette jeune femme n’est autre que sa demi-sœur, à qui elle ne parlait plus de nombreuses années.

Rapidement, elle réalise que quelqu’un la surveille, lui laisse des petits mots, s’introduit chez elle. La panique est à son comble lorsqu’elle retombe dans un cauchemar similaire.

L’enquête faite pour trouver le criminel qui enterrent vivantes des jeunes femmes et en donnant quelques indices à la police pour les retrouver, trop tard, piétinent, et les inspecteurs ont bien du mal à trouver les indices suffisants.

Le début du roman est prometteur. Ce hasard de circonstances est perturbant, et permet au lecteur de se poser mille questions.

La jeune femme, Eva, est fragile, on le sent bien. Bien que propriétaire d’une société bien établie, elle n’y travaille pas, se contentant de vivre seule, à l’abri dans la maison de famille. Elle est troublante.

Et les soupçons des inspecteurs passent sur elle, à cause du lien de famille, sans aller plus loin.

J’espérais vraiment pouvoir m’installer confortablement, me ronger les phalanges en imaginant toutes sortes de scénarios, et louper le manche de ma tasse de café parce que je n’aurais pas lâché la page du regard…

Mais à la page 130, j’avais trouvé, compris ce qu’il se passait. Bien entendu, dans le doute, j’ai poursuivi ma lecture. Mais hélas, plus j’avançais dans ma lecture, et plus les indices me donnaient raison. Indices pas si subtils d’ailleurs. Du moins, c’est ce que j’ai trouvé. Dernièrement, en me baladant sur différents blogs, j’ai pourtant croisé pas mal d’avis très positifs, disant qu’ils avaient été tenu en haleine jusqu’au bout.

Pour le coup, je reste sur ma faim, n’ayant pas vraiment réussi à trouver d’intérêt aux deux tiers de l’histoire, puisque pour moi, la solution de l’énigme était vraiment trop évidente.

Pour autant, j’ai un second du même auteur à lire : Souvenirs effacés. Je n’ai peut-être fait qu’une mauvaise expérience. Je tenterai donc cette seconde lecture avec curiosité.