Flora Banks d’Emily BARR

 Flora Banks est atteinte d’amnésie antérograde. Suite à une opération du cerveau à l’âge de dix ans, celle-ci a perdu la mémoire. Toutes les deux heures environ, elle oublie tout, jusqu’à son âge et son prénom. Pour subsister, Flora écrit. Sur des post-it, sur ses mains, sur son carnet, Flora écrit pour se rappeler qui elle est. Alors que ses parents voyagent en France pour une durée indéterminée, Flora embarque dans un avion à destination de l’Alaska. Son idée ? Retrouver Drake. Flora un un souvenir : celui de son baiser. Edition: Casterman Nombre de pages: 384 pages Mon avis : Flora Banks souffre d’un trouble vraiment particulier : Toutes les deux heures, elle oublie tout. Le nom de ses parents, l’adresse de chez elle, bref, tout ce qui fait sa vie quotidienne. Jusqu’au jour où l’ex-petit ami de sa meilleure amie l’embrasse… Ca, elle s’en rappelle. C’est la seule chose qui ne s’efface pas… Malheureusement, le lendemain, il est parti vivre à l’étranger, et elle n’est pas près de le revoir. Evidemment, son amie le découvre, et lui en veut. Ses parents, partis au chevet de son frère mourant, ne savent qu’elle est, du fait de cette dispute, livrée à elle-même. Mais pour Flora, Peu importe, elle s’accroche au souvenir qui ne s’efface pas. Le démarrage du livre m’a intrigué. On comprend bien que le personnage principal tente de rassembler ses souvenirs, qu’elle se trouve à une fête dont elle n’a aucune souvenance. On comprend que quelque chose coince. Et puis, ce fameux baiser. Et le fait particulier, sur lequel on insiste beaucoup, c’est que Flora Banks s’en rappelle.. Je ne vais pas vous le cacher : A part cette répétition perpétuelle de ce dont elle doit se rappeler pour vivre relativement normalement, et le souvenir du baiser, il n’y a pas bien grand-chose d’autre. On dirait une ritournelle sans fin : oubli, rappel, souvenir… Oubli, rappel, souvenir… Oui bien sûr, Flora Banks se prend en main. Oui, elle réagit, même si ce fameux souvenir commence à se déliter lentement, et qu’on se rend compte au final qu’il n’a pas de consistance au final. J’avais vu passer ce livre régulièrement sur la blogosphère. Mais comme toujours, je me suis bien gardée d’en lire les avis donnés. Je me disais simplement que puisqu’il apparaissait si souvent, il devait intéressant à découvrir. Je suis bien obligée d’avouer que c’est pour moi une déception. Deux ou trois petits ingrédients, qu’on ressert à tous les chapitres, à toutes les sauces, sous tous les tons, ça me fait un peu penser à une fin de mois difficile d’un étudiant en kot : pâtes, pâtes et encore pâtes. Vous voyez ce que je veux dire ? Bref, pour moi, c’est une déception. Points attribués : 6/10 Je remercie l’édition Casterman pour cette lecture amnésique. Il vous tente ? [su_divider]