Edition: Milan
Nombre de pages: 384 pages
Résumé: « Ne t’approche sous aucun prétexte d’Hazel Wood. »
Ces quelques mots laissés par la mère d’Alice juste avant son enlèvement scellent à tout jamais le destin de la jeune fille.
Hazel Wood, la résidence légendaire d’Althéa Proserpine, auteur des célèbres « Contes de l’Hinterland ».
Hazel Wood, dont vient d’hériter Alice.
Hazel Wood, où Alice doit s’aventurer pour espérer sauver sa mère.
Hazel Wood, cette demeure d’où semblent s’échapper des personnages inventés par Althéa.
Hazel Wood, dont personne ne revient jamais.
Et si Hazel Wood était bien plus qu’un simple manoir ? Un leurre ? Une porte d’entrée sur l’Hinterland ?
Et si Alice était bien plus qu’une simple New-Yorkaise ? Une princesse ? Une tueuse ?
Il était une fois… Hazel Wood.
Mon avis: Alice Crewe a passé sa vie à fuir la malchance. Dormant dans la voiture, dans des motels d’autoroutes, et parfois chez des connaissances compatissantes, elle a suivi sa mère sur les routes.
Petite-fille d’une écrivain très célèbre pour le recueil de contes qu’elle a écrit, mais ne la connaissant pas, elle a parfois du mal à comprendre pourquoi sa mère ne veut pas aller à Hazel Wood, la demeure que s’est acheté Althéa Proserprine.
Mais alors qu’elles ont arrêté de courir, pensant celle-ci décédée, et la malchance disparue, Alice se rend compte que tout ne tourne pas rond. En rentrant chez elle, et en découvrant la disparition de sa mère, elle décide de se rendre à Hazel Wood, persuadée qu’elle l’y retrouvera…
Je ne suis pas la première à en parler sur la blogosphère. Et c’est d’ailleurs à cause de toutes ces chroniques enthousiastes que j’ai lues que j’ai eu envie de le découvrir par moi-même (qui a dit que les bloggueurs littéraires n’étaient pas des influenceurs ??)
Le premier chapitre m’a interpellé. Le second m’a intrigué. Le troisième m’a envouté. Au 4ème, j’étais irrémédiablement arrimée à cette histoire !
L’atmosphère est absolument hors du commun. Les petits détails que remarque Alice, dans les premiers chapitres, quand elle parle de ses souvenirs, sont déjà très très intrigants. Déjà là, on sait qu’on va lire quelque chose qu’on a jamais encore vu.
J’adore le personnage d’Alice. La tête froide, endurcie, réfléchie, c’est une adolescente tout à fait hors du commun. Pour une fois, ce n’est pas une jeune fille qui se plaint de ce qu’elle vit (même si elle pourrait), et visualise les événements en se tenant à distance.
Althéa Proserpine et ses contes est l’élément qui m’a le plus intrigué. Il faut dire qu’on en parle durant la première partie du roman sans assouvir notre curiosité tout à fait. En effet, Alice ne connaissant pas ses histoires, l’auteur suit ses découvertes. Et je dois dire que les histoires que l’on découvre (trop peu à mon goût arrrgh) ne font qu’accrocher encore davantage les lecteurs !
Je suis un peu plus mitigée sur la seconde partie du roman. J’ai trouvé que certains personnages disparaissent beaucoup trop vite, sans qu’on ait vraiment eu le temps de leur dire au revoir. Plusieurs scènes m’ont aussi semblé très (trop ?) décalées, et dépourvues de véritables intérêt.
Quant au final du livre, je reste un peu sur ma faim. Quoi ? l’auteur nous lâche, si vite, comme ça, sans même avoir pris le temps de nous raconter ce qui arrive ensuite pour Alice ? Dommage !! Dommage !! Vraiment !!
Je ne sais s’il s’agit de son premier roman, mais je pense que Mélissa Albert peut être un auteur avec une plume innovante, si elle corrige ces petits bémols.