Edition: Du masque

Nombre de pages: 282 pages

Résumé: Mai 1904. Après quatre ans d’une tournée européenne couronnée de succès, le magicien Houdini rentre à New York, bien décidé à faire une surprise à sa femme. Il a acheté la demeure au 278 West 113e rue, celle dont rêvait Bess. Seulement, lorsqu’ils se retrouvent en tête-à-tête dans la grande maison, un événement étrange se produit. Bess affirme entendre un bébé pleurer alors que Houdini ne perçoit que le brouhaha de la rue. Agitée, elle traverse les différentes pièces vides et se dirige vers le fond de la cour extérieure, où elle découvre le cadavre d’un nouveau-né. Pour une surprise, elle est plutôt macabre. Mais le plus étrange est l’aspect du corps, sans trace de décomposition, comme momifié. Ce qui va intriguer l’inspecteur Petrusino, dépêché sur les lieux et chargé de l’affaire. Bess, qui souffre terrivblement de ne pas réussir à tomber enceinte, va harceler Houdini afin qu’il se mette dans les bonnes grâces de l’inspecteur et l’aide dans son enquête. Plusieurs pistes se dessinent, et le n°278 semble dissimuler bien des secrets…

Mon avis: Houdini et son épouse viennent de rentrer d’Europe. Voulant lui faire une surprise, le magicien a acheté une maison qui avait plu à sa femme, lors de leurs derniers mois en Amérique.

Mais alors qu’ils la visitent ensemble, ils découvrent avec stupeur un corps de bébé, enterré dans le jardin.

Décidé à soulager le cœur de Bess, Houdini va s’atteler à découvrir le fin de mot de l’histoire. Mais il va en apprendre bien plus qu’il n’aurait pu le penser !

Je prends la série en cours. Il s’agit ici du 4ème tome d’une série retraçant la vie du magicien Houdini, de façon romancée. Heureusement, il n’est pas indispensable d’avoir lu les précédents opus pour comprendre l’histoire. Je peux donc m’installer tranquillement, et suivre l’enquête que développe l’illusionniste.

Dès le départ, et bien que l’on soit aux Etats-Unis, et non en Angleterre, je sens un air de Sherlock Holmes déguisé. L’esprit aiguisé, infatigable, énergique, Houdini est un personnage bondissant. Il fait d’une intense douceur envers son épouse, mais démontre également une immense logique et un esprit de raisonnement hors du commun.

Rapidement, une enquête concernant le bébé retrouvé mort se met en place, dirigée par le magicien, tandis qu’une autre tenue par la police sur une autre affaire se dirige lentement mais sûrement aux mêmes conclusions que la première.

Il s’agit donc de bien amener les deux affaires afin qu’elles coïncident à un moment donné. Ce qui est le cas, sinon ce ne serait pas magistral.

L’époque, début du XXème siècle, et les décors, Harlem et ses alentours, créent ensemble une atmosphère absolument particulière. La petite bourgeoisie y a sa place, et les jolies maisons de rangées sont entretenues avec le plus grand soin. Les réputations sont encore très importantes, et les secrets familiaux bien gardés. Je dois dire que l’auteur a le sens du détail. Un point que j’apprécie énormément.

Au final, bien que ce ne soit pas un coup de cœur, j’ai passé un excellent moment de lecture, pendant lequel j’ai suivi avec intérêt les réflexions de Houdini. Si j’en ai l’occasion, je lirai probablement les autres tomes, histoire de me faire une idée complète de la série.