Edition: Nathan jeunesse

Nombre de pages: 459 pages

Résumé: Quand j’étais petite, j’imaginais ma vie à vingt ans. J’irais à la fac à New York, je partagerais une petite chambre avec une coloc râleuse, et mon copain m’appellerait “chérie”.
Je viens d’avoir vingt ans. Je vais à la fac à Tokyo, je partage une grande maison avec six colocs géniaux, et ma copine m’appelle “ma petite otarie”.
Alors oui, je suis peut-être pas très forte en imagination de vie. Mais tu sais quoi ? C’est pas grave. La vie, c’est comme une blague. C’est plus rigolo quand t’as pas deviné la fin.

Merci à l’édition Nathan pour cette lecture feel good

Mon avis: Capucine a murit, un peu, depuis l’époque du lycée. Aujourd’hui, elle est à la fac, est amoureuse d’Aiden, et elles ont décidé de faire une année de leurs études au Japon.

Un monde de découvertes s’ouvre devant Puce : différentes cultures, habitudes, alimentations, horizons, histoires. De quoi mériter d’ailleurs qu’elle ouvre un blog sur lequel elle va raconter ses péripéties et ses pensées.

Parce que Puce a toujours beaucoup de choses à observer et à raconter…

J’avais A-DO-RE J’ai avalé un arc-en-ciel, premier opus des écrits de Puce. Je l’avais trouvé doux, touchant et tout à fait innovant.

J’ai avalé un arc-en-ciel d’Erwan JI

C’est donc avec une grande impatience que j’ai ouvert ce livre-ci. Je l’ai entamé alors que j’étais au bord de l’eau (tiens, comme pour le premier tome), et très rapidement, dès les premières pages, Puce m’a à nouveau entraîné dans sa bulle. Le vent dans les arbres autour de moi, et le toucher de l’herbe sous mes pieds étaient le décor parfait pour aborder cette lecture.

Toujours est-il que j’ai suivi la jeune fille dans toutes ses aventures, ses remises en questions, ses erreurs et ses réactions. Comme la première fois, j’ai adoré qu’elle me raconte son quotidien, qu’elle me montre des choses que je ne regarde plus autour de moi.

Son voyage au Japon était aussi un réel dépaysement, autant pour elle que pour moi. Ayant discuté avec une de mes collègues, qui prépare elle aussi un voyage dans ce pays, je me suis rendu compte que les descriptions que Puce nous donne de Tokyo sont véridiques. Que les traditions le sont aussi. Et que la nourriture dont elle nous parle est réaliste. Un très bon point pour ce roman, s’il était nécessaire d’en ajouter !

Bien sûr, Puce parle beaucoup d’elle. Mais à son âge, et ce stade des bouleversements qui traverse sa vie (tout d’un coup, elle aime une fille (LA fille), elle découvre qu’il est possible d’en aimer d’autres, elle réalise que ce qu’elle connaît du monde n’est pas forcément le bagage de tout le monde), il est complètement normal qu’elle s’interroge, qu’elle ait de longues réflexions sur ses actions et sur ce qui l’entoure.

Sa façon de voir les choses est belle. Pour elle, tout n’est pas ou tout noir ou tout blanc. Sa vision des choses est composée d’une multitude de nuances ! Et les plus petits détails ont également leur importance.

L’auteur m’a aussi bluffé pour un aspect du roman. Il a réussi à intégrer le premier livre de l’histoire de Puce en tant qu’objet dans ce second roman. Et il a réussi le tour de force de faire la présentation des prochains livres qu’il a écrit (Le premier tome vient de paraître chez Nathan jeunesse. Je vous ai mis la description juste en dessous de mon avis). Voilà quelque chose que je n’avais encore jamais vu ! Mais que j’admire !!

Vous l’aurez compris, ce nouveau roman d’Erwan Ji est une consécration : cet auteur fera dorénavant partie des auteurs dont j’accueillerai chaque nouveau livre avec plaisir !

Bientôt, je participerai à un duel sur les Menhirs maudits. Si vous connaissez pas, c’est juste la course la plus dangereuse du monde. Tout ça parce qu’au collège de Cayou-des-Gringoles, un humain terrifiant m’a pris en grippe. C’est fou, non ?
Comme diraient les humains, c’est la vie. Et comme on le dirait en zombi, Hjjlhhggllrfv. Traduction : « Euh, ça me paraît risqué, quand même, et j’ai un peu peur de faire dans mon pantalon. »