Edition: Nathan jeunesse

Nombre de pages: 213 pages

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Résumé: Le comte de Morlange est si cruel qu’une malédiction le destine à se transformer en jeune renard les nuits de pleine lune…
Violences, humiliations : rien n’arrête le cruel comte de Morlange. Jusqu’au jour où un curieux vieillard lui prédit que, s’il ne change pas sa conduite, il sera transformé en jeune renard les nuits de pleine lune…

Merci à l’édition Nathan jeunesse pour cette collection

Mon avis: Le comte de Morlange est un homme dur, rude avec son épouse et considérant le peuple comme négligeable.

Mais une malédiction va le rendre plus fragile, le transformant en renard. Obligé de s’adapter pour pouvoir survivre, il va voir le monde d’un autre œil…

L’histoire se positionne dans l’époque médiévale. Comte partant à la chasse à courre, banquet du soir, femme soumise, peuple pauvre.. Tous les éléments y sont. Le Comte de Morlange est le mauvais personnage par excellence. Il teigneux, et démontre une mauvaise foi à toute épreuve.

Mais de grand seigneur qui règne sur tout, il va se retrouver petit renard à la merci de congénères plus grands et plus féroces que lui. Voilà qui a de quoi en déboussoler plus d’un. C’est aussi une belle leçon d’humilité que va prendre ce comte arrogant.

J’ai découvert une jolie fable, écrite de belle façon. Les pensées du renard se confondent peu à peu avec les raisonnements de l’humain, créant un humain revenu à des considérations plus primaires, et un renard plus intelligent. Un mélange qui crée un personnage totalement à part. J’ai beaucoup aimé ma lecture.

Je l’ai lue dans cette nouvelle collection que propose Nathan jeunesse, les livres pour Dys. Dyslexiques, entendons par là. Ces petits lecteurs ont un peu plus de mal que les autres à se concentrer sur leurs lectures. Cette collection n’est plus vraiment à présenter, puisque j’ai déjà eu l’occasion de la découvrir avec d’autres titres. Le texte est par contre cette fois un peu plus complexes. Des termes plus particuliers, reliés au monde médiéval, donne un peu plus de fil à retordre. Heureusement, le principe appliqué aux précédents romans pour dyslexiques s’applique également ici. Les mots de plus de 2 syllabes sont décortiqués, les syllabes colorées. Un lexique en fin de livre permet de se renseigner sur la signification de ces mots plus complexes.

La police d’écriture est plus aérée, et les interlignes plus grands. Cela permet donc de mieux s’y retrouver dans sa lecture.

Je suis une nouvelle fois convaincue de l’intérêt de cette collection.