Les Crévecoeur – Edith d’Antonia MEDEIROS
Germain Crèvecœur, l’un des plus grands créateurs de chaussures pour femmes du xxe siècle, vient d’être retrouvé pendu. L’artiste adulé, mais pourtant tristement solitaire, lègue tous ses biens à son fils caché, Raphaël. Ces richesses comprennent une maison étrange aux murs couverts de souliers féminins et des lettres dans lesquelles le défunt dévoile le roman de sa vie ainsi que ses plus terribles secrets… Tout commence en 1915, avec Édith, femme magnifique et forte, mariée malgré elle à Romain et secrètement amoureuse d’Hektor. Le premier est un cordonnier fétichiste et dangereux, le second un soldat allemand de la Grande Guerre, ennemi de la patrie. Mais l’amour, apatride, se joue des frontières comme des convenances. Entre passions et intrigues familiales, la saga des Crèvecœur est un hymne à la beauté féminine autant qu’un voyage dans le cœur meurtri d’un homme à la sensibilité unique, qui pensait soigner son âme au fond d’une bottine pour dame. Mon avis: Je viens de terminer une véritable perle. Si je devais résumer mon avis en quelques mots: A quand la suite??? J’ai d’abord eu un peu de mal à me situer les personnages, cela me semblait un peu lent à se mettre en place. Vient d’abord un monologue de Germain Crèvecoeur, suivi d’une visite d’un notaire chez Raphaël. Bien que le nom de famille soit le même, je ne voyais pas la relation. Ce n’est pas grave, car après tout, cela faisait partie du mystère. Tout s’enclenche par la suite, et le lien se fait. J’ai voyagé entre le début des années 1900 et l’époque moderne. Un voyage comme je les aime…. Quelques descriptions m’ont particulièrement plu: la boutique à l’ancienne, tout en bois, avec des casiers pour les chaussures… l’atelier de fabrication… la maison familiale… J’ai vraiment adoré. Bref, je me suis laissée emporter par le récit, désirant en savoir plus au fil des pages, voulant connaître les secrets cachés. Un roman vraiment bien mené, qui ne paie pas de mine à prime abord, mais qui mérite d’être ouvert et dégusté. Car c’est réellement ce que j’ai fait sur certains passages, laissant mon imagination développer ce que mes yeux lisaient. Points attribués: 9/10 Merci à la maison d’édition La Bourdonnaye pour cette magnifique lecture [su_divider]
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