Edition: L’Archipel
Nombre de pages: 645 pages
Résumé: 1899, Nouvelle-Zélande. Le fils de Lizzie et Michael (personnages principaux de A l’ombre de l’arbre Kauri) est envoyé dans une Afrique du Sud en proie à la guerre des Boers, au grand dam de Roberta qui se bat pour rester à ses côtés.
Pendant ce temps, la jeune Atamarie connaît sa première victoire : elle est la première femme à pouvoir poursuivre des études d’ingénierie à l’Université de Wellington. En effet, depuis sa plus tendre enfance, elle est fascinée par les comètes maories.
Cette passion lui permet de faire la connaissance du pionnier de l’aviation mondiale.
Sarah Lark continue à mettre en scène ses héroïnes éprises d’indépendance et prêtes à tout pour conquérir leur liberté, avec pour toile de fond les paysages grandioses et sauvages de la Nouvelle Zélande.
Merci à l’édition L’Achipel pour ce voyage
Mon avis: Atamarie a grandi. Elle s’est inscrite à l’université, et elle est la première femme maorie à le faire ! Mais la jeune femme ne compte pas s’arrêter là. Elle a pour ambition de travailler dans la conception de l’aviation. En compagnie de Richard Pearse, elle construit ses idées.
Pendant ce temps, la guerre en Afrique du Sud oppose les Boers aux anglais. Les Néo-Zélandais sont appelés en renfort par les anglais, et Kevin, l’oncle d’Atamarie, décide de s’engager comme médecin.
Roberta, l’amie d’Atamarie, continue sa route, et s’engage elle aussi comme institutrice dans les camps de confinement des boers.
Ce dernier tome de la trilogie est parsemé de nombreux rebondissements !
Les rives des terres lointaines de Sarah LARK
A l’ombre de l’arbre Kauri de Sarah LARK
Entre le second tome et celui-ci, Sarah Lark a laissé passer un peu de temps. Il fallait que les personnages de la dernière génération mûrissent un peu avant de reprendre une trame complète.
Atamarie est, à l’image de sa mère, Matariki, un personnage doté d’un fort caractère. Elle sait ce qu’elle veut, et fait ce qu’il faut pour atteindre ses objectifs. A travers elle, nous entendons parler des premiers essais dans le monde de l’aviation néo-Zélandaise. Richard Pearse est un personnage qui a réellement existé, et qui a laissé son nom dans l’Histoire pour ses travaux. En parallèle, on entend parler des frès Wright, qui ont également contribué à l’avancée de l’aviation. C’est un aspect que j’aime particulièrement.
De son côté, Kevin nous emmène dans les paysages sud-africains, à la rencontre des Boers, un peuple aux mœurs religieuses rigides, qui tente de défendre leurs terres contre les anglais. Encore une fois, un pan de l’histoire dont on ne parle pas beaucoup. Et une thématique qui m’a beaucoup plu, puisque l’auteur a pris le temps d’approfondir le sujet.
Les autres personnages que nous avions rencontré dans les autres tomes sont toujours bien présents. Ils ont poursuivi leurs vies, et ont évolué de différentes manières. Evidemment, on retrouve certains ancrages qui avaient eu le temps de se faire, comme le domaine de Michael et Lizzie.
Si précédemment, nous avions abordé le sujet de la révolte maorie, et de la cité de Parihaka, nous avançons dans le temps, et découvrons une autre tranche historique joliment présentée.
J’ai comme l’impression que nous aurons le bonheur de découvrir, dans l’avenir, une troisième saga. Ou du moins, je l’espère de tout cœur. Parce que si le premier tome de cette série m’avait un peu déçu, les deux autres ont largement rattrapé la donne. Du coup, je croise les doigts.