Edition: Archipel

Nombre de pages: 394 pages

Résumé: Angleterre, juin 1940. Le père de Rita, 17 ans, est parti au front. Celle-ci peut cependant compter sur le soutien des habitants de la petite bourgade côtière de Cliffehaven.
Lorsque sa maison est détruite sous un bombardement, beaucoup croyaient que Rita flancherait. Pas du tout ! Elle est au contraire déterminée à participer à l’effort de guerre.
Contrainte d’abandonner son rêve d’intégrer les Forces féminines de l’aviation, elle se porte volontaire au sein d’une unité de pompiers.
Rita s’est fait une promesse : ne jamais perdre foi. Avec l’espoir d’un jour retrouver ceux qu’elle aime.

Merci à l’édition Archipel pour cette lecture courageuse

Mon avis:Rita n’a que 17 ans, et pourtant, elle doit faire face à beaucoup de choses. Son père parti servir l’armée, elle doit apprendre à gérer seule les soucis inhérents à ce climat de tempête. Entourée de ses voisins, qui la considère comme leur fille, elle a un travail et un rêve : intégrer l’armée en tant que mécanicienne automobile.

Pourtant, la vie ne nous laisse pas toujours le choix, surtout quand les inimitiés s’en mêlent….

 

Pour la troisième fois, nous retrouvons les habitants de la Pension du bord de mer. Nous sommes toujours en 1940, les restrictions commencent à se manifester, les alertes aériennes se font de plus en plus nombreuses, et l’entraide est plus que jamais importante.

Voici ce qui fait la force de la pension d’ailleurs : l’entraide. Car, évidemment, Rita est liée à eux. Elle fait partie de leur famille. Et elle ne sera jamais seule, tant que sa tante et ses cousines seront là.

 

J’aime énormément le personnage de Rita. Elle est réfléchie, décidée, et bien que respectueuse de ses aînés, elle sait ce qu’elle veut, et ce qu’elle ne veut pas. Une belle jeune fille avec du plomb dans la tête. Tout ce que j’aime.

Dans ce nouveau roman, on parle un peu moins de la Pension en elle-même, puisqu’on suit principalement l’évolution de la jeune fille, qui ne vit pas sur place. C’est un peu dommage, mais en même temps compréhensible. On ne peut faire vivre tous les personnages dans le même bâtiment !

 

Par contre, sa voisine, que Rita considère un peu comme sa mère adoptive, est une personnalité nettement moins agréable. Mariée à un italien, avec un fils adorable, elle n’a qu’une idée en tête : que Rita l’épouse. Ce que ne compte pas faire l’adolescente. Et lorsqu’un drame arrive, et que la vieille dame se retrouve sans son mari et son fils, elle s’accroche désespérément à Rita, l’obligeant à se sacrifier sur beaucoup de points. J’avoue avoir eu beaucoup de mal à la comprendre.

 

Enfin, encore une fois, Tamara Mckinley a écrit un roman digne d’intérêt, agréable à découvrir. Et j’ai bien l’impression que cette série n’est pas terminée. Sa plume a encore de nombreuses surprises pour nous.