Edition: Presses de la Cité

Terres de France

Nombre de pages: 300 pages

0 %
Résumé: Le portrait plein de vie de Lucie, petite « herbe folle » de douze ans, adoptée par une famille de cultivateurs auvergnats. Instantanés d’une époque pleine d’insouciance, au rythme des yéyés, et chronique savoureuse d’un village et de ses habitants.
Chez les Collange, Lucie est la pièce rapportée, une enfant de l’Assistance publique. Pas vraiment aimée, juste tolérée, elle a bien peu à partager avec sa famille d’adoption, laborieuse et guère aimante, qui vit de la culture de l’ail rose. Lucie, elle, est un vent de liberté et d’insolence, qui adore parcourir la nature avec son ami Clément. Au village de Cussac, à la ferme, partout on dit qu’elle a le diable aux trousses. Parce qu’elle est plus maligne, plus jolie, plus déterminée et, à sa façon, singulière ? Du haut de ses douze ans, Lucie a une révélation : plus tard, elle sera écrivain. Elle quittera la plaine de Limagne, les Collange, l’école….
En cette année insouciante de 1963, depuis son village d’Auvergne où elle doit être dans la norme, pour Lucie, la vie est digne d’un roman et elle ne fait que commencer…

Merci à l’édition Presses de la Cité pour cette jolie rencontre 

Mon avis: La jeune Lucie, enfant adoptée de l’Assistance publique, est une petite fille intelligente. Elle excelle à l’école, veut devenir écrivain. Même si son milieu familial n’est pas au mieux, elle s’efforce de garder cet objectif en tête.

Les brimades de ses parents adoptifs, la gaucherie de la fille de la famille, et les approches plus que douteuses de l’homme de main lui font un quotidien que peu envierait. Son étiquette, celle de l’enfant de l’Assistance publique, la rend coupable de tout aux yeux des habitants du village, des commères en particulier.

Pourtant, à 12 ans, Lucie n’en a que faire de ce que l’on peut d’elle, surtout si ce n’est pas vrai. Sa vivacité d’esprit et son énergie feront le reste…

J’avais lu un premier roman de Gérard Georges, A la belle marquise, que j’avais adoré !

A la belle marquise de Gérard GEORGES

Aussi, j’avais très envie d’ouvrir ce nouveau roman. Que je l’ai très rapidement, d’ailleurs, une fois la première page ouverte.

L’histoire de Lucie est tout mignonne dans un sens. Les années 60 sont celles qui ont vu les plus grandes idoles de la chanson française apparaître. Et cela transparaît à certains moments dans la lecture. Mais à côté de cela, il n’y a pas vraiment d’autres éléments clairs permettant de situer l’histoire dans le temps. Mais c’est un point mineur.

On voit toute l’histoire du point de vue de Lucie. Amoureuse de son Clément, elle est convaincue qu’ils deviendront écrivains tous les deux. Et pour y arriver, elle doit serrer les dents tous les jours, gardant comme motivation la possibilité de quitter un jour cette famille où l’on ne veut pas vraiment d’elle. La mère de famille souffle un air de chaud et de froid, alternativement, si bien que la jeune fille ne sait jamais sur quel pied danser.

Cette ambiance met un peu mal à l’aise. On a toujours l’impression que quelque chose va se jouer, se décider. Mais non, pas vraiment. Lucie explique, subit et garde un cœur ouvert.

Les derniers événements du roman, les plus intéressants, se déroulent très rapidement. La chute est intéressante, et finalement c’est un peu celle que j’espérais. Mais je regrette d’avoir autant « traîné » sur le reste de l’histoire, qui finalement aurait pu se dérouler un peu plus rapidement.

Malgré cela, la lecture était agréable et j’ai passé un bon moment en sa compagnie.