Edition: Presses de la Cité

Nombre de pages: 330 pages

Résumé: Zurich, 1886. Mileva Marić quitte sa Serbie natale et décide de braver la misogynie de l’époque pour vivre sa passion de la science. À l’Institut polytechnique, cette étrangère affublée d’une jambe boiteuse, seule femme de sa promotion, est méprisée par tous ses camarades. Tous, sauf un étudiant juif farfelu, aux cheveux ébouriffés, stigmatisé par sa religion. C’est Albert Einstein. Les deux parias tombent aussitôt amoureux. Et élaborent ensemble leur pensée scientifique. Mais y a-t-il de la place pour deux génies dans un même couple ? De drames domestiques en humiliations conjugales, Mileva apprend la dure réalité du mariage, passé les premières ferveurs de l’amour.

Merci à l’édition Presses de la Cité pour cette plongée dans le temps.

Mon avis: Mileva Maric est une jeune fille décidée. A son époque, les femmes n’ont pas accès aux universités. Mais à force de ténacité, elle y entre, bien décidée à obtenir son diplôme de physicienne.

Mais sa rencontre avec Albert Einstein va modifier ses plans.  En effet, elle ne peut à la fois être une épouse et avoir un emploi. Pourtant, Mr Einstein lui promet qu’ils continueront à travailler de concert.

Mileva se fie à ces paroles, et sa longue déchéance commence. ..

 

J’avais découvert cette jeune fille en regardant une série télé : Génius. La première saison relatait toute la vie d’Albert Einstein, et par voie de conséquence, de son épouse. J’aime énormément les films et séries se basant sur des faits réels.

Je dois bien avouer que ce roman, que j’ai parcouru en un seul après-midi, suit parfaitement la trame donnée dans la série.

Dans les deux, Mileva est reconnue comme une physicienne accomplie, même si elle n’en a pas les diplômes. Ils relatent également de la même manière l’histoire de Lieserl, la fille qu’ils ont eu avant leur mariage, et qui est décédée très jeune. Ils parlent des disputes récurrentes du couple en prenant le même angle de vision, relatent les mêmes faits anecdotiques…. De là à penser que l’un s’est inspiré de l’autre, il n’y a qu’un pas. Mais dans quel sens s’est opérée l’inspiration….

Hors de cette remarque, je dois dire que j’ai adoré ma lecture. La voix de Mileva est belle, posée, réfléchie, et à la fois passionnée. Son travail pour atteindre ses objectifs et conséquent, et j’avoue avoir eu énormément de peine pour cette femme bafouée dans son statut de femme, de mère, mais aussi de génie. Bien qu’on ne puisse avec exactitude être certain qu’elle a bien travaillé sur les théories d’Albert Einstein qui lui ont valu d’être  reconnus par ses pairs.

Je suis totalement adepte de ce genre de biographies romancées. L’auteur, d’ailleurs, précise en note finale, que tout n’est pas purement prouvé, et qu’une partie est imaginée. J’apprécie énormément d’ailleurs.

Au final, j’ai été totalement immergée dans ma lecture, et j’ai passé un superbe moment.