Olympe de Hubert de MAXIMY

 En 1793,au Puy-en-Velay, Olympe, veuve du tanneur Chambeyrac, est la proie de deux hommes qui cherchent à la déposséder de ses biens, mais aussi de ses droits. Prête à tout pour ses enfants, Olympe va déployer l’énergie de son puissant tempérament et son irrésistible séduction. Edition: Presses de la cité Nombre de pages: 441 pages Mon avis: Olympe de Chambeyrac se retrouve du jour au lendemain à la tête d’un héritage auquel  ne sait rien. Veuve, et au lendemain de la révolution française, les lois ont changé. Et si, auparavant, elle n’aurait pu exercer son droit d’héritière, aujourd’hui, elle est pleinement reconnue comme ayant droit, de par la loi. Pour la jeune femme, mariée très jeune et sortie d’un couvent, il s’agit de se retrousser les manches. Olympe n’a pas froid aux yeux, et secondée de son amie Anaïs, elle entreprend de prendre les rènes de l’exploitation familiale C’est sans compter les envieux et les jaloux, qui feront tout ce qu’ils peuvent pour lui mettre des bâtons dans les roues… J’ai beaucoup aimé le personnage d’Olympe. Jeune femme décidée, motivée, et faisant de courage et de ténacité, elle est une figure intéressante. Anaïs, bien que de façon plus discrète, se révèle être une âme forte également. Voilà un duo féminin qui m’intéresse. Les personnages masculins, le notaire, l’avocat et le menuisier sont également importants, bien que je les trouve un peu « mous ». Quant aux ennemis d’Olympe, ils sont la juste représentation de ce que pouvait être l’atmosphère de l’après-révolution. En ayant refermé le livre et en ayant laissé décanté un peu mon ressenti, je ne peux m’empêcher de me demander où était le principal intérêt de ce roman.. Je m’explique. On plante le décor en France, dans une période très bouleversée. Très bien! Mais justement, j’ai l’impression que ces dites épreuves s’aplanissent un peu trop facilement. L’un des personnages aurait-il une baguette magique que je n’aurais pas vu? Sans cesse, des complots s’ourdissent, que voilà la solution se présente déjà d’elle-même. Moi, je dis… Moui. Je ne suis pas très convaincue. Je n’ai pas eu l’impression qu’Olympe ait grand chose à surmonter. Sauf peut-être ces soucis avec les dirigeants de sa juridiction. Oui, là, bien sûr, c’est un peu plus long pour avoir un happy end. Et heureusement. A mon goût, il y a trop peu de consistance dans ce roman que pour en faire un livre réellement incontournable. Et c’est dommage, parce que j’en espérais vraiment beaucoup. Vous l’avez compris, je ne suis pas enthousiaste, et je reste sur ma faim. Je remercie l’édition Presses de la cité pour cette lecture révolutionnaire. Points attribués: 6/10 Il vous tente? [su_divider]