Le pacte d’Emma de Nine GORMAN
Emma, 21 ans est atteinte du syndrome de Beckyngton, une maladie neurodégénérative. Elle est pourtant bien décidée à profiter des dernières années de sa vie, alors elle se rend à New York où elle trouve un poste auprès du directeur d’un groupe prestigieux : Anderson Corp. Cette rencontre bouleverse sa vie, mais Emma ne sait pas si elle peut faire totalement confiance à cet homme. 100% Note Edition: Albin Michel Nombre de pages: 395 pages Mon avis: Emma est malade. Atteinte d’une maladie incurable, et ayant des effets irréversibles, elle sait que sa vie peut se terminer à tout moment. Voulant quitter le cocon protecteur de la petite ville dans laquelle elle a grandi, elle décide, avec l’aide de son frère, de s’installer à New-York. Elle espère ainsi se fondre dans la population et faire quelques chose des derniers mois que lui laisse son état. Encouragée par son amie, elle postule pour le poste d’assistante de direction dans une boîte qu’elle a toujours rêvé d’intégrer: Anderson Corp. L’entretien d’embauche est pour le moins particulier. Mais Emma ne pouvait s’attendre à ce qui allait lui arriver… La couverture du livre m’avait énormément plu. Je l’ai trouvé très belle, et je dois dire que rien que pour ça déjà, il valait la peine qu’on s’y intéresse. La quatrième de couverture, très énigmatique, m’a convaincue de tenter la lecture de ce roman. Le thème traité, les vampires, a déjà été maintes fois traité dans la littérature. Dents qui s’allongent, charme ravageur, puissance, et richesse sont les conditions essentielles pour être un bon vampire. Ce livre ne fait pas exception, à ce point de vue. Un seul point pourtant est différent: ça ne se passe pas dans un monde d’adolescents, avec midinette evanescente et tombeurs de ces dames invétérés à peine pubères. Cette fois, nous nous trouvons dans un monde adulte, bien conscient des dangers, de la difficulté financière, de la complication que peuvent engendrer les émotions. Aaah, tout de suite, ça a l’air plus concret, plus réaliste. Pour une fois, il y a du piquant, de la répartie, de la morgue. Ca, j’aime beaucoup! J’aime qu’Emma, malgré son état qui l’affaiblit, ne se laisse pas faire. Elle ne devient pas une guimauve sans cervelle dès les premières pages. Evidemment, on ne peut s’empêcher de comparer la trame de ce roman avec celles d’autres livres ayant le même thème. Le génie de Nine Gorman, c’est d’en jouer, de nommer elle-même les livres auxquels on pense. Jolie façon de nous faire comprendre que oui, elle sait, c’est du déjà vu. Mais qu’en même temps, ce n’est pas tout à fait la même chose. J’ai dévoré ma lecture sur une seule journée. Je n’avais aucune envie d’abandonner Emma. J’avais plutôt hâte de savoir comment aller se finir tout ça. Parce qu’après, il faut tout de même rappeler qu’elle est malade, d’une maladie dégénérative qui joue contre elle, et que le temps lui est compté. Ca donne un effet assez haletant à l’ensemble du roman, puisque Emma rappelle régulièrement cette épée de Damoclès. L’intrigue de l’histoire est pas mal bâtie, même si j’ai une réserve pour le trio amoureux. Par contre, la révélation de la fin du l’histoire est énorme!! Je ne vous dis que ça… Ma seule petite déception est que finalement, on voit très peu le frère d’Emma, qui pourtant cohabite avec elle. Je vais donc maintenant attendre sagement (en trépignant) la suite! Je remercie l’édition Albin Michel pour cette lecture vraiment très addictive.
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