littérature enfantine

Pollyanna d’Eleanor H. PORTER

Quand le père de la jeune Pollyanna Whittier décède, la petite fille est envoyée vivre chez sa tante Polly à Beldingsville, dans le Vermont. Mais autant Pollyanna est lumineuse et passionnée, autant sa tante hurle dès qu’une porte claque ou qu’une fenêtre reste ouverte.
Cependant, Pollyanna a été élevée en apprenant à voir toujours le bon côté des choses, grâce au jeu du bonheur. Peu importe que la situation soit dramatique, il est toujours possible de trouver matière à être heureux. Un dîner composé de pain et de lait dans la cuisine est accueilli avec ravissement. Une chambre spartiate sous les combles ? La vue depuis la fenêtre est splendide, bien mieux que n’importe quelle décoration.
Et alors que Pollyanna commence à connaître les habitants du village, sa gaieté et sa joie de vivre se répandent : un par un, les voisins, revêches, tombent sous son charme, comme Mme Snow, une éternelle insatisfaite, et M. Pendleton, qui vit comme un ermite. Mais un événement tragique va bouleverser la vie de Pollyanna. Arrivera-t-elle à dépasser cette nouvelle épreuve ?

Edition: Zethel

Nombre de pages: 256 pages

Mon avis : Pollyanna est une petite fille de 11 ans, orpheline depuis peu, et qui débarque dans la vie de sa tante, Polly, qu’elle n’a jamais vu.
Tante Polly prend un soin considérable à faire ce qui est de son devoir, oubliant parfois qu’au-delà du devoir, il faut également un peu de fantaisie.
Pollyanna est vive, gaie, et s’efforce de jouer au jeu que son papa lui a appris : le jeu du bonheur. Il consiste à toujours voir le bon côté des choses, dans n’importe quelle situation. Sans s’en rendre compte, cette petite fille attachante comme tout va finir par propager ce jeu autour d’elle, créant des revirements de situation dont elle n’a pas conscience…
J’avais adoré le film éponyme. C’est l’un des films qui a marqué mon enfance. Les belles maisons, les belles tenues, et puis l’impression de magie qui se dégageait de la petite Pollyanna.
Quand j’ai ouvert ce livre, j’espérais y retrouver la même atmosphère. Les pages ont dépassé toutes mes espérances !!
Pollyanna est encore plus attachante que dans le film. Elle est douce, vive, gaie, émouvante souvent, drôle inconsciemment, et tellement, tellement, volontaire. N’importe qui aurait envie d’adopter un enfant de ce genre. Naïve, pleine de candeur et d’innocence, elle pose sur le monde autour d’elle un regard plein d’amour et de curiosité.
Tante polly, aaah la fameuse tante si sévère, si raide, si distinguée. Elle est parfaite, dans ce livre. Guindée de prime abord, et pourtant si tendre en dessous. C’est une femme complète, qui a un vécu et qui aujourd’hui a un caractère fort. Parfaitement décrite, elle est attachante à sa manière.
Au final, je passerais des heures à vous parler de tous les personnages, tous plus colorés les uns que les autres, tout plus plaisant les uns que les autres. Pas de soucis à se faire, ces êtres de papier sont formidables, et on rêverait d’avoir des connaissances de ce genre !
Pour le décor, rien à redire non plus. La Belle Epoque, des manoirs, des petits villages simples, des domestiques adorables, des miracles, tout y est, absolument tout.
L’auteur a créé un monde où j’aimerais vraiment vivre. Elle a su aussi, bien que ce soit un livre destiné aux enfants, expliquer, en lisant entre les lignes, les histoires d’amour compliquées. Et je trouve ça génial !! Pas de grossièretés, aucune allusion salace, rien de trop explicite. Un livre comme j’aimerais offrir à tous les enfants.
Je ne peux dire qu’une seule chose : si seulement l’auteur avait écrit une suite !!! Un peu comme Anne et la maison aux pignons verts, série littéraire que j’adore par-dessus tout. Un livre donc à découvrir, à lire et à relire.
C’est un vrai gros coup de cœur pour moi.
Points attribués : 10/10
Je remercier L’édition Zethel pour cette lecture magnifique.
Il vous tente?

 

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One comment on “Pollyanna d’Eleanor H. PORTER

  1. C'est un livre que je recherche depuis quelques années (par ci, par là, dans les bouquineries) car c'est aussi un énorme souvenir d'enfance avec le dessin animé et les différentes adaptations en film.

    C'est marrant que tu dises qu'elle en a écrit qu'un seul parce que j'ai trouvé un de ses livres en occas' en Angleterre il y a peu et il me semblait que c'était une série (et que le livre que j'ai récupèré n'est pas le premier, hum, humm…). Je n'ai pas encore pris le temps de le lire (en fait, je ne me sens pas encore assez forte en anglais pour le moment, j'ai peur de gâcher ma lecture) mais ça m'intrigue!!
    Il va falloir que je le ressorte du carton pour étudier la question! 😉

    En tout cas, merci pour ta chronique qui m'a confortée dans mon idée : je DOIS le lire!

    A bientôt!

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