Romans

Quand on ne peut oublier de Tamara MCKINLEY

Edition: L’Archipel

Nombre de pages: 377 pages

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Résumé: 1942. Après l’assaut des Japonais sur Singapour, Sarah Fuller est contrainte de quitter ses parents et son fiancé Philip. Son long voyage vers l’Angleterre s’annonce périlleux. Ni elle ni sa sœur Jane ne savent si leur grand-tante, censée les accueillir, est encore en vie…

Arrivées à Cliffehaven, sur la côte sud de l’Angleterre, Sarah s’installe à la pension du Bord de Mer et s’engage immédiatement auprès des Women’s Timber Corps, groupe de femmes chargées de remplacer les bûcherons partis au front. 

À mesure que les mauvaises nouvelles lui parviennent de Singapour, Sarah craint de ne jamais plus revoir Philip… 

Merci à l’édition L’Archipel pour cette jolie pension

Mon avis: Sarah a grandi en Inde. Sa vie est occupée par son emploi dans l’entreprise familiale, sa jeune sœur deficiente, sa mère enceinte, et son amoureux. Mais lorsque la guerre éclate dans son pays bien-aimé, son père veut mettre sa famille à l’abri en les envoyant en Angleterre.  

Commence pour la jeune femme une toute nouvelle vie, parsemée d’embûches mais aussi de bonnes surprises…. 

Ah, cette Pension du Bord de Mer m’avait manqué! Il y a déjà maintenant plusieurs tomes qui nous racontent différents épisodes de la vie s’y déroulant, et nous présentant tour à tour chacun et chacune de ses locataires.  

Une atmosphère un peu désuète, faite d’entraide, d’esprit familial, de situations cocasses ou dramatiques. Un véritable petit microcosme se suffisant à lui-même. 

Cette saga est, je trouve, la plus réussie de Tamara Mckinley. Elle y a mêlé un esprit très british à l’exotisme d’autres pays. Elle a su créer pour chacun de ses personnages une histoire et une personnalité différentes. Et bien que l’on reste toujours dans les mêmes années, on ne se lasse pas d’apprendre ce que deviennent chacun des membres de la pension, de tome en tome. 

Je trouve que la cuisine de la maison est vraiment l’endroit le plus douillet de cette saga. Chaleur, réconfort, nourriture, et lieu par excellence pour les petites et grandes annonces, elle est vraiment le point névralgique de cette saga. Je finirais presque par avoir envie de thé et de scones, c’est vous dire, moi qui n’aime pas le thé! 

Je suis une fois de plus conquise par cette histoire, et j’ai bien l’impression que Tamara McKinley va continuer de nous en narrer les rebondissements! 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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