Edition: JC Lattes
Nombre de pages: 300 pages
Merci à l’édition pour cette lecture si particulière.
Mon avis: On parle très peu de l’autisme. Trop peu devrais-je dire…
J’ai toujours l’impression qu’il s’agit là d’un sujet tabou, et qu’à moins que l’enfant se révèle également surdoué, il ne mérite pas qu’on parle de lui.
Ce livre m’a donc accroché l’oeil, et au vu du résumé, je n’ai eu aucune hésitation à le choisir.
Bon, le rythme est un peu à contre-courant. Pas de mère parfaite, pas de programme strict, pas de diagramme, de tableau et de courbes. Dans le cas présent, Judith Newman nous raconte les choses comme elle les vit.
Une paire de jumeau est déjà compliquée à gérer, à elle toute seule. Alors lorsque l’un des deux enfants se révèle autiste, on complique encore un peu les choses. Pourtant, cette journaliste ne dramatise pas. Elle découvre chaque jour de nouvelles, regarde son fils grandir à son rythme. Avec les aléas que cela peut occasionner, et les bonheurs qui peuvent en découler.
Evidemment, son fils de 14 ans n’aura jamais un comportement dit normal. Il est à part, différent. Simplement. C’est comme ça que cette mère aborde la vie, un jour après l’autre.
Je dois dire que je suis conquise par son humour, son auto-dérision, et son ouverture d’esprit. Pour une fois, comme elle le dit elle-même, je n’ai pas eu l’impression que l’on voulait absolument me dresser un tableau parfait, avec une famille parfaite qui a une organisation parfaite. Au contraire, l’auteur nous montre que c’est parfois bancal, inadapté, mais tant pis, si tout le monde se sent bien, on continue!
J’ai lu ce livre très rapidement. D’ailleurs, j’ai été très surprise de me voir arriver aux dernières pages. En tout cas, c’est une belle plongée dans le monde si particulier de l’autisme, avec vraiment énormément de poésie, et de douceur.