Edition: Presses de la Cité Terres de France
Nombre de pages: 464 pages
Merci à l’édition pour cette lecture intéressante
Mon avis: La famille de Vilette gère une verrerie depuis plusieurs générations. Le savoir faire se transmet de père en fils, et les traditions ont une belle vie devant elles.
Elias de Villette tient à ces traditions. Pourtant, lorsque François naît, il n’est pas certain de pouvoir lui donner la place qui lui revient. François est issu d’une union hors-mariage, et de ce fait, Elias rechigne à lui accorder le statut d’aîné de la fratrie.
Malgré tout, il voudrait lui établir une situation. Dans ce but, il lui trouve une place d’apprenti dans une autre verrerie. A françois de grimper les échelons…
Mireille Pluchard explore un nouvel univers : celui des souffleurs de verre. Un univers que je ne connais pour ainsi dire pas.
C’est donc avec un grand plaisir que j’ai entamé cette lecture. Nous sommes plongés dans une atmosphère médiévale, dans une belle région française. Les verreries sont de petits microcosmes à part entière, et chaque partie du métier demande un ouvrier particulier. Chacun, donc, excelle dans sa spécialité. L’excellence et l’innovation sont de mises.
Je dois dire que, grâce à cette lecture, j’ai découvert l’univers et la technique des souffleurs de verre. Discipline compliqué et épuisante, il faut bien l’avouer.
Ce que j’ai apprécié, surtout, c’est de découvrir l’ensemble des traditions qui crée cet univers au complet: les degrés d’apprentissage, la reconnaissance, les périodes de travail et celles de repos.
Il y a aussi l’histoire familiale qui m’a énormément plu. En général, la saga familiale me ravissent, et celle-ci ne fait pas exception. Située en plein coeur de l’époque médiévale, une période que j’avoue découvrir très peu dans mes lectures, bien que je sois curieuse d’en apprendre plus. Ce livre-ci m’a donc permis d’y voyager un petit peu. Et c’était un vrai plaisir.
J’ai déjà lu plusieurs romans de Mireille Pluchard, et c’est un auteur que j’aime énormément. Sa plume est toujours d’une belle douceur, et d’un peu de poésie, quel que soit l’univers qu’elle décrit.
Encore une fois, donc, l’un de ses livres m’aura ravi au plus haut point. Il se lit rapidement, les descriptions du métier sont nettes, et l’histoire familiale est remarquable. De quoi faire un bon livre, pas vrai?