Edition: Bakerstreet

Nombre de pages: 305 pages

Résumé: New York, années 1860. Jeune immigré juif et lorrain au courage fécond, Adolphe Salmon connaît une réussite fulgurante. Un ardent amour le lie bientôt à une lumineuse Américaine d’origine allemande, Sarah, au port de reine et aux yeux diaphanes, moderne avant l’heure. Fondateur d’un cercle influent, pionnier du commerce international, Adolphe devient un fervent défenseur de l’amitié franco-américaine.
Sa rencontre avec Auguste Bartholdi marquera un tournant. Le sculpteur de la future Statue de la Liberté s’appuiera toute sa vie sur cet allié précieux qui saura favoriser sa reconnaissance, obtenir des soutiens et susciter l’enthousiasme du public américain.
Autour de l’aventure de la Statue, son éclosion, les rebondissements de sa construction – et ses traits qui ressemblent de façon confondante à ceux de Sarah qui posa pour Bartholdi – on croise le patron de presse Pulitzer, le musicien Offenbach, l’architecte Eiffel et l’ombre du marquis de La Fayette. On parcourt le Far West et la Californie à l’heure de la ruée vers l’or, Paris sous l’Empire et la Belle Époque, la douloureuse Alsace-Lorraine sous tutelle allemande, et la toujours trépidante New York.
Dans le melting-pot qu’est l’Amérique, les libertés essentielles vont finir par s’incarner dans ce symbole monumental. Alors que notre époque voit les valeurs humanistes mises à mal, cette icône planétaire continue à remplir sa mission première, celle de « la Liberté éclairant le monde ».

Merci à l’édition Bakerstreet pour cette lecture historique

Mon avis: Fin du XIXème siècle, l’immigration aux Etats-Unis est un fait régulier.

Lorsque Salmon Adolphe débarque aux Etats-Unis, ses seules possessions sont ce que contient sa valise. Et ses idées. Rapidement, il va se créer sa propre place, ouvrir sa propre entreprise, la faire fructifier et se créer un réseau de contacts et d’amitié dans beaucoup de milieu huppé.

Parmi ces rencontres, il en sera deux qui vont tracer son destin : sa future femme, Sarah, qu’il aimera d’un amour sans faille, jusqu’à la fin de sa vie.

Et Auguste Bartholdi, qui va offrir aux Etats-Unis un cadeau immense : The Lady Liberty. La célèbre statue de la Liberté, celle qui salue tous les arrivants par bateau.

Ce roman retrace le parcours que vont réaliser ces deux hommes, entourés de quelques autres, pour réussir à voir aboutir leur rêve : voir s’établir cette dame à l’entrée du port de New York. Et pour cela, entre autre, il faut lui donner un visage. Visage qui aurait été inspiré par celui de Sarah, l’épouse d’Adolphe.

L’auteure est une descendante directe de cette Sarah. Pour nous, elle a retracé l’histoire, elle a ouvert les vieux courriers, les journaux de l’époque, dévoilé les journaux intimes. Elle compulsé toute la documentation dont elle pouvait disposer pour relater avec un maximum de détails cet événement important de l’histoire.

Lorsque j’ai reçu ce roman, cela a été une belle surprise de la part de l’édition Baker Street. Le résumé m’intriguait : les dessous des événements historiques m’intéressent toujours énormément. Il m’était cette fois donné l’occasion de découvrir tout ce qui avait entouré la création et la construction, ainsi que l’acheminement de cette statue monumentale (que je rêve d’ailleurs de voir par moi-même un jour).

Rapidement, je me suis trouvée prise dans l’histoire, à la suite de l’ascension d’Adolphe Salmon.

Les faits que raconte Nathalie Salmon sont très régulièrement étayés par des notes en bas de pages renvoyant vers des articles de journaux de l’époque, ou complétant l’histoire avec une note explicative.

En lisant, j’ai au fur et à mesure été fouiner sur le net pour retrouver des photos d’époque. Et j’ai été agréablement surprise d’en découvrir plusieurs.

Bien que ce soit un peu romancé, je pense qu’une très grande partie du livre est réellement basé sur les faits réels, ou en tout cas sur les témoignages que l’auteur a retrouvé.

J’ai passé un très moment de lecture, intéressant et riche d’informations.