Young adult

100 000 canards par un doux soir d’orage de Thomas CARRERAS

 Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l’idée d’être observé, où que l’on se trouve, par un ou des canards. Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters – le bled le plus paumé d’Angleterre – pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu’ils commenceront à l’espionner. Ni qu’ils représenteront, peut-être, un danger mortel. LA SUITE ? AH NON, C’EST TOUT, ON NE VOUS DIS PLUS RIEN !Sachez seulement qu’aucun canard n’a été blessé pendant l’écriture de ce livre.

Editions: Sarbacane

Nombres de pages: 421 pages

Mon avis: Le titre est plutôt vague, laisse la place au mystère. J’avoue que ça m’a intrigué dès le départ.
Ginger débarque à Merrywaters, et se trouve un boulot de façon pour le moins cavalière. C’est d’ailleurs assez déroutant dès le départ.
Elle compte assister au Nightfeste, festival réputé dont elle rêve depuis plusieurs années.
Au fil des pages, elle découvre le village et se rend compte qu’il est habité par beaucoup, beaucoup de canards. Volatiles qui semblent la fixer régulièrement d’une drôle de manière. Elle finit même par croire qu’ils la poursuivent.
L’atmosphère du début du livre est lourde, glauque, et mystèrieuse, digne du film Les oiseaux de Hitchcock. Je m’installe donc dans cette atmosphère, quand, au début du deuxième tiers, tout dérape!! De Hitchcock, je passe à Résident Evil, version canard!!
Je ne veux pas tout  vous révéler, car après tout, il faut vous garder une partie de surprises. Mais pour ma part, de l’intrigue de départ, si plaisante, je me retrouve en plein cauchemar. La seconde partie du livre est beaucoup moins dans mon genre. L’hémoglobine à tout va, les descriptions poisseuses et sanguinolentes, tout y est pour ceux qui adorent les plans catastrophes…. catastrophiques.
En dehors de cela, j’ai trouvé qu’il y avait aussi quelques détails flous: un personnage qui s’enferme à  clé dans sa chambre, se fait attaquer, et est sauvé par un membre de la maisonnée… entré par la porte… Pas très convaincant. Il y a quelques situations dans le genre, et ça m’a déçu.
Vous l’aurez compris, je ne suis pas emballée par ce livre. J’aurais préféré garder cette situation lourde mais intrigante du début du livre.

Points attribués: 6/10

Je remercie l’édition Sarbacane pour cette lecture palmée

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One comment on “100 000 canards par un doux soir d’orage de Thomas CARRERAS

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