« Je suis né libre et j’ai goûté aux joies de la liberté pendant plus de trente ans. Jusqu’au jour où je fus capturé et réduit en esclavage. On m’a suggéré qu’un livre sur ma vie et mes infortunes pourrait intéresser les gens… » — Solomon Northup1841, ville de Washington. Deux hommes abordent Solomon Northup et lui proposent de jouer du violon dans leur cirque itinérant. À peine a-t-il accepté de les suivre qu’il est drogué et enlevé. Son identité est effacée et il est contraint de se présenter comme un esclave de naissance.Pendant douze terribles années, Solomon est vendu de propriété en propriété, travaillant dans les champs de coton ou sur des chantiers de construction en Louisiane. Dormant à même le sol poussiéreux, affamé, fouetté, il est menacé de mort par des maîtres qui le considèrent comme un sous-homme. Seule sa volonté de fer lui permet de ne pas sombrer dans la folie. Car Northup n’a qu’un objectif : survivre pour retrouver sa femme et ses trois enfants. Il ne laisse pas la cruauté le briser, et n’oublie jamais qui il est réellement : un homme prêt à tout pour retrouver sa liberté.
Mon avis: J’avais vraiment hâte de lire ce livre.
Après lecture, je suis secouée, et j’ai l’impression d’avoir découvert un univers totalement ou pratiquement inconnu: l’esclavage…
Solomon est un personnage ordinaire, en quelque sorte. Il a son lopin de terre, une famille, une maison.
Sa particularité est d’avoir vécu l’épreuve de l’esclavage, bien qu’étant un homme libre. Mais surtout, c’est d’en être revenu!!!
J’ai été ébahie par certaines descriptions de tortures, et de maltraitances qu’il a endurés, ainsi que certains de ces amis.
Il est incroyable de se dire que cette histoire se déroule il y a seulement 160 environ!! C’est si près… Qui pourrait dire que c’est loin, qu’on a oublié?
Je me suis sentie emplie d’empathie envers solomon et les autres esclaves dont il parle. Il décrit leur quotidien de travail harassant, de l’aube jusqu’à bien tard dans la nuit. Il décrit le nombre de coups de fouet prévu pour chaque faute.
Bien qu’il y ait certainement une part de fiction dans ce récit. Mais en tout cas, ça m’a bouleversé.
La première version de ce récit date de 1853, donc juste après son retour a la vie libre.
Voila la couverture du livre à l’époque
Points attribués: 9/10
Il ne me reste plus maintenant qu’à visionner le film éponyme.
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Bienvenue au Club Satrape, mais pour ma part j'attendrais que la grossesse soit passée mes émotions sont suffisamment mise à rude épreuve en ce moment.
Aaaaahhh, faut plus que je lise tes chroniques !!! Bon ok, je le note sur ma liste… Merci pour ta superbe chronique !
Il m'attend dans ma PaL. Je me doutais qu'il devait être poignant.
Bisous