Hello my friends!!
Babélio nous a, une nouvelle fois, tous rassemblés ce matin!
Grâce une sélection de beaux livres, les organisateurs de la masse critique (que je n’ai plus besoin de présenter) nous ont proposé un choix énorme et varié!
Pour ma part, j’ai été très raisonnable dans mes sélections.
Issues des plus hauts comme des plus bas milieux, ces femmes avaient en commun, outre la beauté, du culot, du courage et souvent une grande intelligence qui leur a permis de séduire les plus grands, les plus ambitieux.
Grâce à leur emprise sur les hommes, elles se sont frayé un chemin dans les plus hautes sphères de la société où elles ont été, suivant leur tempérament, admirées, respectées, craintes, haïes. Dans tous les cas, elles n’ont laissé personne indifférent et leur vie est riche de passions en tous genres.
Agrippine, Messaline, Cléôpatre, Joséphine de Beauharnais, Thérésa Tallien, Catherine II de Russie, Catherine de Médicis, la reine Margot, Madame du Barry, Madame de Montespan, Mata Hari, Isabeau de Bavière… Ce livre propose de raconter ces destins hors normes, souvent scandaleux, toujours passionnants de ces grandes figures féminines nichées dans les replis de l’histoire.
L’empereur chinois Qin Shi Huang fit exécuter en une fois 460 intellectuels et brûler tous les livres de son empire. Simon de Montfort ordonna qu’on crève les yeux de tous les défenseurs d’une ville dont il venait de faire le siège. Le sultan Abdülhamid II organisa le massacre de plus de 200 000 Arméniens et l’enlèvement de 100 000 femmes pour ses harems. Kadhafi faisait retransmettre à la télévision les exécutions publiques de ses opposants. Des 20 000 personnes que Pol Pot a internées dans la prison S-21, sept seulement ont survécu.
Ce ne sont là que quelques détails des crimes commis par les hommes hors norme réunis dans ce livre. Cependant, le catalogue de la terreur universelle dressé par Patrick Pesnot n’est pas seulement hallucinant. Il permet de s’interroger sur l’exercice du pouvoir : jusqu’à quel point le Mal a-t-il été dans l’histoire un outil de gouvernement ? Et cet outil a-t-il jamais été efficace ? Mais aussi : n’y a-t-il pas une part de légende dans la recension des faits du fait, parfois, de l’accusé lui-même ? Faut-il attribuer de telles dérives à la maladie – la tyrannie d’Ivan le Terrible serait ainsi un symptôme de la syphilis ?
Un livre inventaire qui ne néglige pas l’anecdote sanglante, mais la dépasse pour permettre au lecteur d’aborder le territoire de la réflexion.
Fait divers le plus retentissant de la seconde moitié du xxe siècle, le meurtre de Grégory Villemin, 4 ans, le 16 octobre 1984 dans les Vosges, restait un cold case, une énigme non résolue que l’on croyait embourbée à jamais dans les eaux vaseuses de la Vologne. Quand soudain, le 14 juin 2017, l’histoire rebondit avec les arrestations de membres de la famille Jacob, grand-oncle et grande-tante de Grégory Villemin. Cette affaire criminelle, où s’entrechoquent chaos judiciaire, délires médiatiques et secrets de famille, ressurgit de façon spectaculaire plus de trente-deux ans après les faits.
Révoltée par le monstrueux gâchis humain qu’elle a généré, Patricia Tourancheau s’est replongée dans les archives, elle a rencontré certains des protagonistes encore vivants, dévoilé les derniers interrogatoires, pour raconter cette affaire comme un feuilleton. La journaliste s’est reportée plus de 315 000 heures en arrière, aux origines d’une haine souterraine, fossilisée dans les fondations d’une famille. Quels longs détours ont donc emprunté les magistrats et les enquêteurs pour revenir ainsi au point de départ ? C’est la course contre le temps gâché qui traverse cet ouvrage, le plus complet jamais publié sur le meurtre de Grégory.
Le 8 mai 1945, les nazis capitulent. Hitler s’est suicidé une semaine plus tôt, dans son bunker berlinois. Les Alliés et les Soviétiques fêtent ensemble la victoire. Voilà pour la version officielle. Il en existe une autre, plus complexe, plus tortueuse, plus dérangeante. Celle dont les détails demeurent soigneusement enfermés dans les archives des services secrets de l’ex-URSS. Soixante-dix ans après, ces archives commencent à s’ouvrir et lèvent le voile sur l’ultime secret de la Seconde Guerre mondiale : qu’est-il advenu d’Hitler ? Après deux ans d’interminables négociations auprès des autorités russes, Jean-Christophe Brisard et Lana Parshina ont pu accéder aux dossiers confidentiels concernant l’incroyable traque du corps d’Hitler par les espions soviétiques. Les interrogatoires des témoins des derniers jours du Führer, le plan du bunker, un projet de fuite, mais surtout des restes humains : un morceau de crâne avec la trace de l’impact de la balle qui l’a tué, un fragment de mâchoire. Les Russes sont-ils parvenus, au lendemain de l’armistice, à identifier le cadavre d’Hitler alors qu’il avait été brûlé ? Pourquoi Staline a-t-il fait croire au monde entier que le dictateur allemand s’était échappé ? Car en l’absence de corps, ces doutes se sont répandus telle une gangrène et aujourd’hui encore alimentent tous les fantasmes. Confrontant archives inédites et découvertes scientifiques les plus récentes, les auteurs livrent une fascinante enquête qui éclaire d’un jour nouveau ce que furent les derniers jours d’Hitler.
Ses initiales DD ont été célèbres bien avant BB. Danielle Darrieux a tourné son premier film en 1931, à l’âge de 14 ans. Elle charme par son naturel et incarne alors la jeune femme moderne du cinéma français, une » drôle de gosse » sexy et pétulante.
En 1936 Mayerling de Litvak prouve qu’elle peut tout jouer, la comédie comme le drame. Ce film en fait une star internationale et lui ouvre les portes d’Hollywood. Elle est alors la plus populaire des actrices françaises. Toutes les jeunes femmes veulent lui ressembler.
Dans les années cinquante, la star triomphe aux côtés de Gérard Philipe, Jean Gabin, James Mason ou Jean Marais. Elle devient la muse de Max Ophuls et s’impose dans Marie-Octobre. En 1967, Jacques Demy la choisit pour incarner la mère de Catherine Deneuve, qu’elle retrouve en 2002 dans Huit femmes.
Au fil des décennies, l’actrice incarnera toujours une femme intelligente, en quête de liberté. Ses trois mariages, dont celui avec Porfirio Rubirosa, seront scrutés par les médias, tout comme ses agissements sous l’Occupation.
Ce livre est une traversée documentée de la carrière de la star. Révélant des faits méconnus et des films oubliés, il s’attache à mettre en lumière la modernité que Danielle Darrieux a su porter durant 80 ans de cinéma.
Qui était l’homme derrière l’acteur ? Qui était Roger derrière l’archétype de l’aventurier aux mille talents qui l’a rendu aussi célèbre dans le monde entier ? De quoi étaient faits ses rêves alors qu’il était enfant ? Comment aborde-t-on la vieillesse et la décrépitude physique qui l’accompagne quand on a été l’un des sex symbols les plus éclatants du 20ème siècle ? Roger Moore se raconte, livre ses pensées intimes, à l’aide de petits croquis qui illustrent ce livre/testament.
Tour à tour amusant, touchant, perspicace mais toujours lucide, l’acteur fait le bilan de sa vie professionnelle comme de sa vie privée. Une vie bien remplie au service de son public, de son pays et de sa famille.
Et vous, qu’avez-vous choisi?