Edition: Play bac
Nombre de pages: 111 pages
Résumé: « Cher journal, J’ai pris la décision de te raconter ma vie parce qu’elle va prendre un tournant incroyable et complètement fou. Je m’appelle Anna Pavlova, j’ai dix ans et, dans deux jours, j’entrerai à la prestigieuse École Impériale de Ballet de Saint-Pétersbourg. »
Dans cette nouvelle série, Anna confie tout à son journal ! Sa passion pour la danse, les leçons avec Mme Korsakov, la préparation de l’examen d’entrée… et ses premiers pas à l’école de ballet.
À travers ce récit historique, c’est la vie de la grande héroïne Anna Pavlova qui est racontée. Reconnue comme la plus grande ballerine de tous les temps et illustre interprète de la Mort du Cygne.
En bonus : un joli marque-page en forme de chausson et une double-page documentaire, sur la vraie Anna Pavlova.
Merci à l’édition Play Bac et babélio pour ce voyage artistique
Mon avis: Anna aime danser. Elle danse pour le plaisir, pour se réchauffer, pour faire plaisir à sa maman qui travaille durement.
Sa mère, qui a trouvé un emploi comme costumière pour une troupe de danse classique, sait que son plus grand rêve est de devenir ballerine. Et elle décide de l’inscrire à des cours de danse.
Pour Anna, la vie change du tout au tout ! L’école de danse lui ouvre un nouvel univers. Elle rencontre des amies, mais aussi des ennemies. Et même si son objectif principal est de réussir ses études, elle doit aussi se confronter à de petites tensions.
Lorsque j’ai vu ce titre dans la dernière masse critique de Babélio, je me suis laissée tenter.
J’ai lu ces derniers temps, chez Nathan jeunesse, une autre série traitant de la danse classique : 20, allée de la danse. Dans cette série-là, nous sommes dans l’époque actuelle, en France, et je l’aime beaucoup.
Mais cette série-ci se place plutôt au début du XXème siècle, et évidemment, et dans un autre pays. Dans ce contexte, on découvre une toute autre approche du même art. Plus rude, plus stricte, et avec une rigueur digne de cette époque.
Anna est une petite fille sage, studieuse et appliquée. Elle me plaît, parce que je retrouve chez elle le caractère victorien du début du siècle. L’atmosphère, oscillant entre une demi-misère et l’opulence des salles de spectacle.
Ce premier tome se lit assez rapidement pour un adulte. Et certainement très agréablement par un enfant. Le système de journal intime dans lequel elle raconte ses journées me plaît énormément également.
Voilà donc une petite série qui débute très bien, douce et tendre, comme je les aime. Elle peut être à la portée de jeunes lecteurs, ou de petits passionnés.
C’est pour une très belle découverte !