Edition: Kennes
Nombre de pages: 576 pages
Résumé: Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le village de Saint-Jacques-de-la-Rive, village comme il existait tant au Québec à cette époque où la vie à la campagne dominait encore le paysage de la province, essaie de retrouver la vie paisible d’avant l’épidémie de grippe espagnole.
Dans le petit village, tout se sait. L’église et le magasin général sont des lieux de rencontres entre les paroissiens. Si des liens privilégiés se tissent, certaines animosités aussi s’expriment et divisent le village. Ernest Veilleux dirige un clan alors qu’Eugène Tremblay lui fait face; au centre des petites disputes, le curé, le maire et le député occupent les sièges convoités par chacun des clans qui souhaitent ainsi accroître son influence dans le village. Mais si les pères se détestent toujours autant, les enfants semblent être attirés les uns vers les autres.
Par ailleurs, le curé Lussier dirige ses ouailles de main de maître alors que Germain, un peu naïf et peu gâté par la nature, se fait piéger par une jeune orpheline, servant au presbytère, qui cherche un mari.
Merci à l’édition Kennes pour ce premier tome comme je les aime
Mon avis: A Saint-Jacques-de-la-Rive, le temps s’écoule au rythme des saisons, des cultures et des familles. Comme dans tout village qui se respecte, il y a bien sûr:
- Beaucoup de familles magnifiques
- Des commères
- Un commerce
- Un curé et son assistant
- Des enfants qui grandissent
- Des mariages, des naissances et des décès.
Et puis, bien sûr, des situations cocasses ou tendres, touchantes ou vives. En somme, la vie d’un village au complet.
Je suis déjà totalement conquise par les sagas que nous présente Michel David. Chaque nouvelle histoire nous apporte son lot de personnages attirants ou au contraire rébarbatifs. Et à chaque fois, je m’installe avec un immense plaisir dès les premiers chapitres du premier tome.
Cette fois ne fait pas exception. Les deux familles que nous suivons en priorité, les Veilleux et les Tremblay, sont dotées de membres ayant tous des caractères différents. Et je prends toujours plaisir à rencontrer les uns et les autres.
J’aime l’idée d’imaginer m’installer dans une de leurs chaises berçantes, au coin du feu ou sur le balcon quand il fait beau, et de regarder ce monde vivre. Car, bien que les journées soient toujours très occupées, on retrouve un rythme oublié, dans lequel on avait le temps de discuter, de rassembler la famille, et de s’occuper de son propre petit univers.
Bien que les tomes soient toujours volumineux, ils se lisent tellement vite! Je regrette, chaque fois, d’être déjà arrivée au bout. Et j’attends ensuite patiemment le tome suivant pour pouvoir me réinstaller.
Je suis totalement fan de ce genre de roman, doux et agréable à la fois. Un vrai bonheur dans la vie trépidante et épuisante d’aujourd’hui.