Edition: Sarbacane
Nombre de pages: 240 pages
Merci à l’édition pour
Mon avis: Marlène voudrait bien un peu plus de liberté. Sa mère, véritable mère poule abusive, a du mal à lâcher prise, et a laisser sa fille grandir.
Lorsqu’il arrive d’ailleurs l’entrée au lycée, elle n’a trouvé de mieux que de l’inscrire dans un lycée plus éloigné, dans lequel ses amies n’iront pas, mais dont la directrice est une amie proche, et qui pourra donc la surveiller.
Mais Marlène veut grandir, veut se sentir autonome, veut pouvoir faire ses propres choix. Dans cette nouvelle école où elle ne connaît personne, elle pourtant bien perdue. Difficile de se créer sa place quand tous les autres élèves ont déjà suivi le collège ensemble.
Mais un matin, un adolescent à la peau basanée apparaît dans son univers : Amir. Jeune réfugié venant de la Syrie, il vit dans un refuge, et a dû apprendre la langue française pour pouvoir suivre les cours. Marlène a le cœur qui bat à cent à l’heure, rien qu’à le regarder….
Dans ce nouveau roman de chez Sarbacane, deux mondes différents se croisent. Marlène, jeune fille choyée et très couvée qui aspire à son indépendance ; Et Amir, réfugié d’un pays en guerre, qui pleure sa famille disparue, et qui est obligé aujourd’hui de se débrouiller par lui-même.
Le comparatif est assez flagrant, et pourtant amené avec douceur. Il s’agit tout de même d’une lecture jeunesse. Mais je dois dire que j’ai apprécié ma lecture.
Entre ces deux jeunes gens, il y a une foule de choses qui sont différentes. Et différents exemples sont pointés au fil des pages. Ces deux adolescents doivent apprendre à se comprendre. Ce qui fait rire l’un peut blesser l’autre, à cause de leurs vécus différents. Et certaines réactions peuvent sembler disproportionnée… forcément.
C’est l’ouverture d’esprit dont on a tous besoin de faire preuve qui est ciblé dans ce roman. L’acceptation d’un bagage différent, d’histoires différentes, de cultures différentes.
Ce petit duo est enfantin, surtout en ce qui concerne Marlène. Mais en même temps, quoi d’étonnant ? Après tout, elle n’a que 12 ans, et découvre tout juste le vaste monde. Et elle ouvre d’ailleurs les yeux sur des choses qui lui semblaient si lointaines, comme les guerres qui ravagent les pays étrangers.
Je n’ai pas été aussi conquise que par les précédents livres que j’avais lu de cette édition. Je l’ai trouvé certainement un peu moins abouti, moins profond, avec un peu moins de matière. Mais le sujet abordé m’a beaucoup plu, par contre. Ma fille va pouvoir se régaler par sa lecture !