C’est lundi, que lisez-vous?
Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Galleane.
Ce que j’ai lu la semaine dernière
Ce que je lis en ce moment
Cette semaine, je lirai les chapitres 31 et 32
Jusqu’où iriez-vous pour être heureux ?
Kay : En changeant les traits de mon visage, je croyais que je serais plus entourée, mieux aimée mais il n’en a rien été.
Win : C’est surtout la nuit. Ou plus précisément quand le soir tombe, quand j’embrasse Ari que pourtant j’aime tant. Quelque chose me fait si mal que je suffoque.
Ari : J’ai voulu t’oublier, Win, j’ai voulu oublier l’amour même. Et j’ai payé. En oubliant aussi ce que j’aimais le plus au monde : danser.
Diana : Mes amis changent, je les trouve différents, distants.
Ou ils se tiennent trop près, comme Kay, si gentille, si
étouffante, si écœurante. Et si Ari elle aussi me cachait des choses ?
Ce que je vais lire ensuite
« Dans toute tradition populaire circulent des croyances qui dépassent l’entendement. En Bretagne sans doute plus qu’ailleurs… » Ainsi débute en 1858 l’histoire du brodeur de Pont-l’Abbé qui créa un costume féminin d’une beauté exceptionnelle. Trois jeunes filles voulurent le porter le jour de leurs noces. Pour leur plus grand malheur.
Aux yeux de tous, Lazare Kerrec est considéré comme le meilleur tailleur-brodeur de Pont-l’Abbé. Péché d’orgueil ? Il a en tête de confectionner le plus beau des costumes mais que nul ne portera. La parure achevée, un gilet et un manchoù (sorte de petite veste) ornés de broderies somptueuses, révèle une telle maîtrise qu’on pourrait croire qu’elle est l’oeuvre du diable. Qui sait… ? En 1860, à l’insu du brodeur, sa petite-fille décide de porter le costume pour son mariage. Folies et tragédies s’enchaîneront…
Des décennies plus tard, Zacharie Le Kamm, modeste pilhaouer – chiffonnier –, arrière-petit-fils du tailleur, a hérité de la parure. Même s’il désapprouve l’union de sa fille adoptive, Violette, avec le fils d’un riche terrien, il accepte qu’elle revête les sublimes atours en ce jour de noces du printemps 1900. Comme pour défier la malédiction.
Lorsqu’il accepte un poste d’assistant du Dr Leatherby, le jeune médecin Alexander Dennison trouve l’ambiance étrange. Logé dans la grande maison du Dr Leatherby, il n’arrive pas à mettre le doigt sur les sources de son malaise ; ses suspicions se multiplient. Des allées et venues secrètes, des personnes au comportement et aux paroles contradictoires, un patient qui meurt mystérieusement peu après une consultation, des pratiques pour le moins douteuses… Plus il cherche à comprendre et plus il se trouve confronté à l’hostilité des uns et des autres. Personne ne veut le laisser en apprendre plus… Mais Dennison va s’accrocher à la recherche de la vérité, et se trouvera dans une spirale de plus en plus vertigineuse… Paru en 1929 et inédit en France, Miasmes est le neuvième roman d’Elisabeth Sanxay Holding, mais sa première incursion dans le domaine du polar. Elle nous emporte dans une ambiance délétère et suprêmement ambiguë. Les rebondissements se succèdent et laissent le lecteur, comme le héros, dans le doute perpétuel. Holding fait preuve d’une ingéniosité diabolique dans la construction d’une intrigue dont il est impossible de décrocher.