C’est lundi, que lisez-vous?
Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Pixie
Ce que j’ai lu la semaine dernière
Ce que je lis en ce moment
Cette semaine, je lis les chapitres 82 à 84
Cette semaine, nous irons voir:
Ce que je vais lire ensuite
Quand Bridget Jones s’invite dans Sex and the City
Elles sont quatre amies de toujours qui vivent à Madrid. Complices et inséparables, elles se connaissent sur le bout des doigts et se racontent tout. Vraiment tout. Surtout leurs histoires de cœur…
Valeria, 27 ans à peine, commence à s’encroûter avec son compagnon de toujours – elle déprime ;
Lola s’est entichée d’un super coup – mais il est fiancé ;
Carmen est amoureuse d’un collègue, mais elle n’ose pas se lancer – elle est un peu complexée ;
Nerea, la sainte- nitouche du groupe, vient enfin de rencontrer un homme à sa hauteur – mais…
Tout bouge lorsque Valeria rencontre Victor, un homme ô combien séduisant ;
lorsque Lola décide de réagir ;
lorsque Carmen parvient à séduire son collègue et découvre que le nouveau petit ami de Nerea n’est autre que… son propre boss – qu’elle déteste !
Leur amitié survivra-t-elle à ce drame ?
C’est drôle, c’est vif, ça pétille et ça passe aussi vite qu’une soirée entre filles. On s’est à peine embrassées qu’il est déjà l’heure de se quitter. À regret.
Les chirurgiens d’aujourd’hui oublient souvent qu’ils n’existent que grâce au cul du Roi Soleil, quand à bout d’artifices, les médecins en robe longue ne peuvent qu’appeler en consultation un dénommé Félix, barbier de son état, pour qu’il tente de guérir le Roi de sa fistule anale. Car après bien des péripéties, Félix parvient à obtenir la guérison du postérieur royal… Il demande alors au Roi de créer enfin le métier de chirurgien en le séparant de la « barberie », ce qui va engendrer bien des discussions avec les médecins et d’inattendus conflits d’intérêts. Qu’y a-t-il de plus banal que se laver les mains ? Qui ne sait pas aujourd’hui qu’il s’agit du moyen le plus simple mais incontournable pour éviter la contagion ? Et pourtant Ignace Semmelweis doit subir en 1850 toutes les avanies du monde pour avoir supplié ses confrères de l’hôpital de Vienne de bien vouloir le faire, afin de sauver les jeunes femmes qui mouraient les unes après les autres d’infections dans les suites de couches. Et pourquoi ce jeune médecin, Louis Destouches, se passionne t-il pour Semmelweis, chirurgien maudit par ses pairs, pour faire connaître ces idées qui vont servir de base à l’hygiène hospitalière ? Personne ne peut soupçonner alors qu’il va devenir écrivain quelques années et quelques déceptions plus tard, sous le nom de Louis Ferdinand Céline… Et puis surgissent les acteurs d’une immense farandole, avec Horace Wells qui découvre l’anesthésie mais finit par se suicider en prison en se tranchant sans douleur l’artère fémorale grâce au chloroforme, avec le baron Larrey qui ampute jusqu’à l’épuisement les blessés le soir de la bataille d’Eylau ou le vieil Hippocrate qui rédige en pensant aux dernières paroles de Socrate, une profession de foi que tous les médecins répètent deux millénaires plus tard … C’est à ce grand voyage que nous convie ce livre.
1910, Igor Kleinenberg, jeune professeur d’allemand d’origine estonienne, devient précepteur à la Cour impériale de Russie. Côtoyant au plus près le pouvoir jusqu’à sa chute, il assiste aux aléas du pays, aux manigances de l’aristocratie pétersbourgeoise, au cheminement inévitable vers la révolution nationale en pleine conflagration mondiale. Témoin des traîtrises et du mépris envers l’empereur Nicolas II et sa famille, il l’est aussi du courage et de la détermination d’hommes et de femmes qui dans les plus grandes épreuves ne les abandonneront pas.
De Saint-Pétersbourg aux poussiéreuses villes d’Extrême-Orient, du soleil de Crimée aux neiges de Sibérie, Igor Kleinenberg raconte presque une décennie de la Russie dans ce qu’elle eut de tumultueux, de tragique et d’éminemment fascinant.
Dans ces mémoires fictifs foisonnants, construits à partir de témoignages du temps, s’entremêlent le portrait intime et vrai de la dernière famille régnante de Russie et l’histoire troublée d’un pays au tournant de son destin.