C’est lundi, que lisez-vous?
Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? de One Person’s Journey Through a World of Books. Le récapitulatif des liens se fait maintenant sur le blog de Pixie
Ce que j’ai lu la semaine dernière
Ce que je lis en ce moment
Alors que le vallon de Salendrinque tremble sous les exactions des dragons du roi, venus mater les Cévennes acquises à la religion réformée, Toinet voit sa vie basculer à la mort accidentelle de son père. Spoliée de la ferme qu’elle exploitait avec son époux, Jaquette Rouvel doit se séparer sa fille qui ira travailler à la filature et de son fils Toinet qui sera placé en apprentissage chez un potier. Chez maître Roque, en plus de trouver une nouvelle famille, Toinet découvre sa voie : travailler cette argile qu’il façonne, jour après jour, avec habileté. Mais il doit quitter la chaleureuse famille Roque et son nouveau patron, un potier d’Anduze, abusant de sa confiance, l’engage à son insu dans un long périple pour un tour de France des Compagnons du Devoir.
Après cinq longues années, la roue du destin a enfin tourné pour Jaquette Rouvel qui rentre en possession de l’héritage paternel. Elle attend le retour de Toinet.
Reviendra-t-il comme il l’a promis à Apolline, la jolie fille de maître Roque?
Réalisera-t-il alors son rêve de fabriquer ces poteries lumineuses découvertes au cours de ses pérégrinations : les vases Médicis ?
Un roman d’apprentissage – initiation, amours, et découverte de la poterie par un jeune chevrier cévenol – et d’époque qui reconstitue toute la vérité historique d’une région embrasée par les guerres de Religion au XVIIIe siècle.
Ce que je vais lire ensuite
La promesse d’un fils à son père, héros méconnu de la Seconde Guerre : retrouver sa famille en Lorraine, renouer les liens avec elle. Et remonter le cours d’une vie, frère et fils chéri, soldat admirable et amant de l’ombre….
La nécessité d’une quête filiale et la force du souvenir.
« S’il m’arrive quelque chose, tu iras leur dire combien je les aimais. »
A tous, Adolphe Lamesch a laissé un vide immense. C’est sur ses traces que cinquante ans plus tard Robert Forester part à Châtel-sur-Moselle pour rencontrer les membres de sa famille et leur porter les mots de celui qui accompagna son enfance en Angleterre. Telle une promesse, à la mémoire du jeune Lorrain engagé parmi les premiers dans le sillage du général de Gaulle, disparu en mer à bord du torpilleur des Forces navales françaises libres « La Combattante » en 1945.
Pour sa mère Berthe, l’espoir de revoir son fils vivant n’avait jamais vacillé. Elle laissait toujours sa porte ouverte, au cas où….
Parce qu’elle détenait dans ses lettres le secret d’Adolphe. Un secret troublant, plein de vie et de résilience.
Qu’elles étaient deux à partager….
Un roman bouleversant qui rend hommage à un héros discret de la Seconde Guerre mondiale, et dans lequel s’impriment la force du souvenir et le courage des femmes.
C’est la rentrée dans cette famille parisienne sans histoires. Après un été boosté aux « cahiers de vacances », Félix, le petit dernier, entre en 6e dans un nouveau collège, et c’est tout l’équilibre familial qui peu à peu va se lézarder. Car Félix, pas rebelle pour un sous mais hermétique à tout progrès, est très très mauvais élève. Cela insupporte Grégoire, le père, pour qui l’excellence scolaire est une évidence qui ne se discute pas. Cela plonge Charlotte, la mère, dans des abîmes d’anxiété aussi usants pour elle que pour les siens. Et cela horripile Louise, la sœur aînée, brillante lycéenne de terminale, furieuse que leurs parents pourrissent ainsi leur existence. Avant même le début du deuxième trimestre, chaque membre de la famille est au bord de la crise de nerfs, et dans cette cacophonie où personne n’arrive plus à se parler, c’est presque Félix, paradoxalement, qui semble le plus zen….
Rythmé par les trois trimestres de l’année scolaire, Bon à rien explore avec une autodérision salvatrice un sujet source d’insomnies et de zizanie pour de nombreux parents : l’angoisse de voir sa progéniture échouer à l’école et tous les excès auxquels cette angoisse mène. On s’y croirait !