Inspirée de faits réels, l’histoire poignante d’une femme qui a sauvé des milliers d’enfants au péril de sa vie.
En 1936, à Vienne, les nazis ne sont encore que de vagues brutes pour Stephan Neumann, adolescent issu d’une famille juive, et sa meilleure amie Žofie-Helene. Mais l’insouciance de la jeunesse laisse place à l’inquiétude quand arrivent les troupes d’Hitler.
Alors que l’avenir semble de plus en plus sombre, une Néerlandaise, Truus Wijsmuller, s’investit dans la mission des Kindertransport : évacuer les enfants hors des pays occupés par les nazis et leur trouver de nouveaux foyers.
L’étau se resserre, mais tante Truus, comme l’appellent les enfants, n’écoute que son courage et continue sa périlleuse mission, allant jusqu’à négocier avec Eichmann en personne le départ de centaines d’enfants.
544 pages
Merci à l’édition Les Escales et Netgalley
Lorsque le nazisme est monté au pouvoir, chacun a réagi comme il le pouvait. Tant en Allemagne qu’en Autriche, en Angleterre ou au Pays-Bas. Les secours s’organisent, au risque de vies humaines.
Une néerlandaise, Truus Wijsmuller, sait qu’il faut agir. Aidée par un réseau, elle va oser l’exfiltration de centaines d’enfants, dans des conditions dangereuses, difficiles. Mais son abnégation va permettre de sauver autant de jeunes vies.
J’ai eu un peu de mal à entrer, au départ, dans l’histoire. Ca me semblait un peu décousu. L’alternance des situations me semblaient trop compliquée à combiner.
J’ai ensuite été emportée par le rythme et les situations différentes qui se rejoignaient. Et j’ai été très émue par le récit d’un convoi en particulier.
En sachant que tout ces faits sont réels, j’ai été d’autant plus secouée par ce que je découvrais. L’auteur a pu rendre cette tension, cette peur tellement réelles. Je me suis rendue compte, à la fin d’un chapitre en particulier, que j’étais tellement entrée dans la narration que j’étais crispée en attente d’un événement.
J’ai découvert un pan historique que je ne connaissais pas du tout. Cette période m’intéresse toujours particulièrement, parce que je pense qu’un travail de mémoire, de transmission, doit rester important. On oublie trop vite. Et lorsqu’on oublie, on reproduit. Ce qu’il faut à tout prix éviter.
Je ne peux donc que vous recommander cette lecture touchante, haletante et intéressante. Je suis certaine que vous ne le regretterez pas!