Edition: Presses de la Cité

Nombre de pages: 351 pages

Résumé: ​« Ça ne t’arrive jamais de t’arranger avec la vérité ? »
Becca ne répondit pas : sa vie entière à Whidbey reposait sur un mensonge…
Becca a débarqué sur l’île de Whidbey sous une fausse identité afin d’échapper à son beau-père ; sa mère devait la rejoindre un an auparavant, pourtant la jeune fille est toujours sans nouvelles. Désespérée, elle s’est lancée à sa recherche mais son enquête tourne court… contrairement à celle d’Olivia Bolding, une journaliste qui s’intéresse à la disparition de la mère et de la fille. Becca pourra-t-elle se cacher encore longtemps ? D’autant que ses amis ont plus que jamais besoin d’elle : Seth doit prendre en charge son grand-père convalescent et aider sa petite amie, Prynne, aux prises avec la drogue ; Derric a retrouvé sa soeur, Réjouissance, qui ignore les liens du sang qui les unissent ; Jenn, elle, est perturbée par les sentiments qu’elle éprouve pour l’une de ses coéquipières de foot.

Merci à l’édition Presses de la Cité pour cette lecture agréable 

Mon avis: Becca a réussi à trouver un équilibre dans sa nouvelle. Hébergée par son vieil ami, elle prend soin de lui lorsqu’il fait un infarctus. Aidée de ses  amis et de son amoureux, elle fait en sorte que le vieil homme puisse rentrer chez lui dans les meilleures conditions.

Mais à côté de cet événement, c’est la longue descente aux enfers pour Prynne, une jeune fille de leur groupe. En effet, dépendante de la drogue et de stupéfiants en tout genres, elle n’a plus aucune prise sur sa propre vie.

Becca doit également gérer un nouvel événement: une journaliste plus maligne que les autres est sur sa trace. Et si elle, elle peut la retrouver, alors son beau-père aussi…

J’avais lu les trois tomes précédents. Certains  m’avaient beaucoup plus intrigué que d’autres.

Ce tome-ci est plus équilibré, plus stable, comme Becca. Elle a murît depuis le début de l’histoire. Elle est devenue plus calme, plus réfléchie, moins apeurée aussi. 

Dans ce nouvel opus, c’est justement cette fameuse installation dans sa nouvelle vie que l’on explore, ainsi que son apprentissage pour dominer son don si particulier. Evidemment, sa situation peut toujours potentiellement être dangereuse, puisque son beau-père la recherche toujours, et qu’elle n’a eu aucune nouvelle de sa mère depuis qu’elles se sont séparées.

Ces faits remis en lumière, il est d’autant plus agréable de voir cette jeune fille que l’on avait rencontrée complètement perdue s’est trouvé une famille de remplacement, et qu’elle a établi autour d’elle un réseau d’amitié. 

Je pense que des quatre tomes, c’est celui-ci mon préféré. Il est plus juste, plus mûr, plus abouti. Par contre, je m’interroge: il est annoncé comme étant le dernière tome de la série. Pourtant, la série reste sur une fin ouverte, qui me laisse d’ailleurs un peu sur ma fin. J’espère que l’auteur changera d’avis et poursuivra encore un peu les rebondissements dans la vie de Becca!

Toujours est-il que c’est une histoire que j’avais découvert un peu par hasard, grâce à un service presse qui m’avait fait parvenir le tome 3. J’avais donc d’abord acheté les deux premiers tomes pour me faire une idée complète. 

En voilà d’ailleurs mes précédents avis:

The edge of nowhere: saratoga woods tome 1 d’Elizabeth GEORGES

The edge of nowhere: L’ile de Nera d’Elizabeth GEORGE

The edge of nowhere tome 3: les flammes de Whidbey d’Elizabeth GEORGES