Le Shole, un monstrueux brouillard, a englouti une partie de l’Angleterre et continue son expansion vers le nord. Ceux qui s’y trouvent piégés meurent ou sont transformés en créatures immondes nommées les aberrations… Le comté de Lancaster, jusque-là préservé, tente de résister au Shole. Des guildes ont été mises en place : les manciens étudient le phénomène, les courriers assurent les communications entre territoires épargnés, les mouches de porte sont envoyés dans le Shole grâce à des portails magiques. Seuls les Fey, des humains aux capacités magiques, peuvent être mouches de porte, car ils ne risquent pas de se transformer en traversant le Shole. Colin Benson, surnommé Crafty, est un Fey de 13 ans. Il vit seul dans sa cave depuis que sa mère a été dévorée par le Shole. Un an plus tôt, son père a ramené chez eux les cadavres de ses frères. Depuis, le garçon entend leurs chuchotements et n’a pour seul visiteur que la Reine du marécage, une guerrière d’une tribu ancestrale, ramenée à la vie par le Shole. Alors que Crafty pensait vivre ses dernières heures, son père revient pour le conduire au château de Lancaster. Le chef Mancien souhaite le tester – comme il a testé ses frères – pour en faire une mouche de porte. Le garçon réussit le test et fait la connaissance des deux autres mouches du château : Pete, surnommé Lucky et Donna. Crafty comprend vite que la durée de vie d’une mouche est courte. Leur mission : rapporter des éléments ou des aberrations que les manciens pourront étudier, ou sauver une personne en danger. Bientôt, les trois mouches sont envoyées dans le Shole pour retrouver le fils du duc de Lancaster – le père de Crafty, parti à sa recherche, n’étant jamais revenu. Ils le retrouvent finalement, partiellement transformé en aberration, et Crafty parvient à le ramener. Mais pendant la mission, Donna perd la vie. Elle était alors sous la responsabilité de Vipton, un mancien dont les mouches meurent dans d’étranges circonstances…
Londres, 1757
Un matin de juin, Lord John Grey émerge de son club de gentlemen, le Beefsteak, l’esprit tourmenté. Aristocrate à la lignée impeccable et officier supérieur de l’armée de Sa Majesté, il vient d’être témoin d’un fait bouleversant dont les implications pourraient détruire sa famille. Ses efforts pour éviter le scandale sont toutefois interrompus par une affaire plus urgente encore : la Couronne le charge d’enquêter sur le meurtre brutal d’un camarade d’armes soupçonné d’espionnage.
Contraint de poursuivre ses recherches tout en s’occupant de ses obligations familiales, le major Grey se trouve malgré lui pris au piège d’un intrigant jeu de trahison…
Le premier tome d’une trilogie fantastique écrite à quatre mains par Chris Columbus, le réalisateur d’Harry Potter, et par l’auteur Ned Vizzini !
Dès leur installation, les enfants Walker détestent le manoir Kristoff, une vieille demeure victorienne pleine de recoins obscurs et poussiéreux ayant appartenu à un mystérieux écrivain… Ils sont loin d’imaginer qu’une sorcière maléfique les y attend pour les expédier dans les livres de l’ancien propriétaire. Pour Cordelia, Brendan et Eleanor Walker, l’aventure commence !
En 1861, depuis la mort de sa mère, la jeune Lily vit seule par les routes, s’occupant comme elle le peut des bébés siamois dont elle a la charge. Parce qu’il faut bien se nourrir, simplement vivre, Lily n’hésite pas à exhiber les bébés dans les foires en échange de quelque monnaie. Un soir, dans une auberge, la jeune fille fait la rencontre d’un médecin, Vincent Genoux. Au matin, les bébés ont disparu. Car le docteur Genoux est un scientifique n’hésitant pas à user et abuser de son statut pour diriger d’odieuses expériences. Avec les bébés de Lily, l’homme voudrait trouver le moyen de pouvoir séparer des jumeaux siamois. Et alors qu’il mène ses expériences dans le plus grand secret, Lily, de son côté, tentera tout ce qu’elle pourra tenter afin de retrouver les bébés.
Pauline, six ans, et sa petite sœur Clémence coulent des jours heureux sur l’île qui les a vues naître, la Réunion. Un matin de 1963, elles sont kidnappées au bord de la route en embarquent de force dans un avion pour la métropole, à neuf mille kilomètres de leurs parents. À Guéret, dans la Creuse, elles sont séparées.
1998 : quelques phrases à la radio rouvrent de vieilles blessures. Frappée par le silence dans lequel est murée sa mère, Caroline, jeune journaliste, décide d’enquêter et s’envole pour la Réunion, où elle découvre peu à peu les détails d’un mensonge d’État.
À travers l’évocation de l’enlèvement méconnu d’au moins deux mille enfants réunionnais entre 1963 et 1982, dans le but de repeupler des départements sinistrés de la métropole, Ariane Bois raconte le destin de deux générations de femmes victimes de l’arbitraire et du secret.
L’histoire d’une quête des origines et d’une résilience, portée par un grand souffle romanesque.
Jane Hawk face à la confrérie secrèteIl n’y a pas de temps à perdre. Fais ce pour quoi tu as été créée ». Tels sont les mots qui résonnent dans l’esprit de Cora Gundersun, une enseignante douce et appréciée… juste avant qu’elle ne se suicide en commettant un attentat terroriste sanglant.L’épouvantable contenu de son journal intime corrobore l’hypothèse de la folie.Quand de nouveaux cas similaires surviennent, Jane Hawk, ancienne agente du FBI, sait qu’elle n’a plus une minute à perdre. Elle se met alors à traquer une confrérie secrète, dont les membres se pensent au-dessus des lois et ne craignent aucunes représailles.À jamais marquée par le suicide de son mari, et la peur de perdre son fils de cinq ans qu’elle a caché, elle ira jusqu’au bout de sa quête. Sa soif de vengeance n’a d’égale que sa quête de justice… même si elle doit employer des méthodes radicales. «
L’intimité des rois et des reines nous fascine, mais les historiens parlent surtout de leur vie amoureuse, sur laquelle les ragots colportés de génération en génération l’emportent souvent sur les preuves, mais rien ou presque, en général, sur leur vie intellectuelle, sur leurs lectures, sur leurs goûts personnels, sur leurs distractions, leurs manies, leurs habitudes. Ce sont pourtant ces passions-là qui nous en disent le plus sur eux et qui nous donnent le plus de clefs pour les comprendre. Pour peu que l’on se donne la peine de la trouver, la documentation disponible sur ce sujet est d’ailleurs abondante et fiable. Si tout le monde a entendu parler de la marotte de Louis XVI pour la serrurerie, qui sait que Louis XIII a été un compositeur de musique et un graphiste hors de pair, que Pierre le Grand aimait à « collectionner » les êtres difformes et les monstres (il les recherchait dans toute l’Europe), que l’impératrice Joséphine avait une connaissance érudite de la botanique et de la zoologie de ses Antilles natales, que Napoléon III a été un historien et archéologue de valeur, que Victoria d’Angleterre a rassemblé autour d’elle des dizaines d’animaux familiers et qu’elle n’hésitait pas à leur faire ériger de magnifiques monuments funéraires lorsqu’ils mouraient ? Etc, etc. Cette très originale investigation, menée et racontée par une jeune historienne qui porte un oeil absolument neuf sur la vie des grandes femmes et des grands hommes, conduit le lecteur de surprise en surprise, elle le passionne et lui donne à réfléchir. N’avons-nous pas là les trois éléments qui font un bon livre d’histoire ?
Après la découverte du monde de Léo, la naissance de Willow et la transformation de Gus, je pensais que plus rien ne pourrait m’impressionner. C’était avant de savoir ce qu’on trouverait dans les Monts Zinzolins. Ce jour-là, Léo m’a dit qu’on ne serait plus jamais les mêmes. Ça tombe bien, parce qu’une nouvelle mission se profile à l’horizon, et d’après Pigeon, on n’a que 2,7% de chances d’en sortir vivants. On aura bien besoin d’être différents si on veut changer le cours de l’histoire.