Lorsqu’en 1871, la désargentée et intrépide Philomena Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père déclarant qu’il craint pour sa vie à cause d’une famille peu scrupuleuse, les Slape, elle se précipite à la rescousse.
Mais le temps presse, car Katie Slape, une jeune femme dotée d’un don de voyance et d’un bon coup de marteau, est sur le point d’arriver à ses fins…
Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d’un village du New Jersey aux trottoirs étincelants de Saratoga, en passant par les quais de New York, Philo poursuit Katie… à moins que ce ne soit l’inverse:? Car personne n’échappe à Katie la Furie!
450 pages
Merci à Netgalley
1871, dans une petite ville des Etats-Unis. Comment peut-on survivre avec quelques sous en poche, comme Philomena Drax, et tenir malgré tout à la vie. Comment cette vie, au départ si commune, peut-elle basculer à ce point? Comment une seule personne peut détruire tout ce que vous possédiez?
C’est ce conte que Michaël McDowell nous raconte dans ce livre.
Je n’avais pas encore eu l’occasion de lire cette plume. Aussi, lorsque Netgalley a proposé ce titre, je me suis dit que j’allais pouvoir me faire ma propre opinion.
C’est… particulier… Un mélange d’univers: ceux de Tim Burton, de la famille Adams, et un peu de Gilded Age. Cela un crée un panorama pour le moins hors du commun.
Philomena Drax est une jeune femme humble, vivant avec sa mère, couturière. Même si leur vie est rythmée par l’économie du moindre centime, elles tentent de s’en sortir comme elles le peuvent.
Jusqu’à ce qu’un courrier tout à fait inattendu apporte l’espoir de changer enfin de vie.
C’est sans compter avec Katie Slape, furie meurtrière, dotée d’un don de voyance incroyable. Celle-ci n’aura de cesse de tout prendre à Philomena, espérant condamner celle-ci définitivement.
Entre les deux jeunes femmes, une haine tenace s’est installée. Les deux ne peuvent vivre dans le même monde…
C’est un roman assez complexe à décrire. Si l’on se rappelle qu’il s’agit d’un conte horrifique, alors la recherche de réalisme s’amoindrit. Après tout, dans ce genre d’histoires, il n’y a pas toujours de raison précise à des actes décrits.
En tout cas, j’ai comparé Katie à la jeune Lizzie Borden, personnage historique ayant eu des aspirations sanguinaires, elle aussi.
Philomena, elle, est tout à fait posée, réfléchie, quoiqu’un peu naïve. Ce que j’ai apprécié, par contre, c’est qu’au fil du récit, ce personnage s’affirme, se forge un caractère plus décidé. Une évolution intéressante, vraiment.
En tout cas, si vous avez envie de lire un roman atypique, qu’il est difficile de classer dans une seule catégorie, ce livre est pour vous!
Désolée, j’ai oublié de m’identifier…
ah tu vois, par contre, je n’ai pas lu Blackwater 🙂