Edition: Presses de la Cité

Terres de France

Nombre de pages: 446 pages

Résumé: Aux yeux de tous, Lazare Kerrec est considéré comme le meilleur tailleur-brodeur de Pont-l’Abbé. Péché d’orgueil ? Il a en tête de confectionner le plus beau des costumes mais que nul ne portera. La parure achevée, un gilet et un manchoù (sorte de petite veste) ornés de broderies somptueuses, révèle une telle maîtrise qu’on pourrait croire qu’elle est l’oeuvre du diable. Qui sait… ? En 1860, à l’insu du brodeur, sa petite-fille décide de porter le costume pour son mariage. Folies et tragédies s’enchaîneront…
Des décennies plus tard, Zacharie Le Kamm, modeste pilhaouer – chiffonnier –, arrière-petit-fils du tailleur, a hérité de la parure. Même s’il désapprouve l’union de sa fille adoptive, Violette, avec le fils d’un riche terrien, il accepte qu’elle revête les sublimes atours en ce jour de noces du printemps 1900. Comme pour défier la malédiction.

Merci à l’édition Presses de la Cité pour cette lecture mystérieuse 

Mon avis: En Bretagne, les costumes traditionnels sont de vraies merveilles. Mais parfois, il s’agit aussi d’une malédiction…


Zacharie Le Kamm le pense en tout cas. Et il s’y connaît. Un costume, créé par un de ses aïeuls, est un trésor de beauté. Hélas, toutes les jeunes femmes l’ayant porté pour leurs noces sont décédées très peu de temps après.


Confiant le costume à un musée, il espère arrêter la danse macabre du costume magnifique…


Le directeur du musée lui en a demandé l’histoire, et elle se révèle bordée de souffre….


La couverture du livre m’avait intriguée. Le quatrième de couverture encore plus. Ma lecture a été à la hauteur de mes espérances !


Très rapidement, le mystère qui entoure le costume prend une place dans le récit. Remontant à plusieurs générations, l’histoire démarre avec un premier mariage dramatique. Les circonstances sont particulières, et les réactions des différents protagonistes sont intéressantes.


Au fil des années, on suit le chemin qu’a effectué la tenue dans les différents héritages, jusqu’à arriver à la jeune femme suivante, qui, malheureuse, revêtira cet apparat. Une espèce de malédiction ou de légende, qui pourtant démontre encore tout son pouvoir, de longues années plus tard.
Chaque génération apporte son élément à l’ensemble de l’histoire, et j’ai adoré en suivre les méandres.


L’auteur a su intriguer, intéresser. Il a donné des caractères complets à ses personnages, et par là même, leur faire prendre vie. J’ai été subjuguée.


Je dois dire que j’ai lu ce roman, pratiquement de bout en bout sans m’arrêter. L’envie de connaître la suite me tenaillait, et j’avais bien du mal à penser à autre chose. D’ailleurs, mon chéri m’a demandé à plusieurs reprises si j’avais faim ou soif ! Je m’étais mise dans une bulle et n’avais aucune envie d’en sortir avant d’avoir terminé mon livre hihi


Je n’avais encore jamais rien lu de cet auteur, mais à partir d’aujourd’hui, je vais être plus attentive ses prochains écrits. Je suis conquise !