Romans - Young adult

Le royaume des damnés de Kerri Maniscalco

Emilia et sa soeur jumelle Vittoria sont des streghe, des sorcières qui vivent secrètement parmi les humains, évitant d’être remarquées et persécutées. Un soir, Vittoria manque le service du dîner dans le célèbre restaurant sicilien de sa famille. Peu après, Emilia découvre le corps de sa soeur bien-aimée, profané au-delà de toute croyance. Dévastée, elle entreprend de retrouver le meurtrier de Vittoria et de se venger à tout prix, même si cela implique l’usage de la terrifiante et interdite magie noire.

Elle rencontre alors Colère, l’un des princes de l’enfer, contre lequel elle a été mise en garde dans les contes de son enfance.
Colère prétend être du côté d’Emilia, chargé par son maître de résoudre la terrible série de meurtres de sorcières qui ont eu lieu sur l’île. Mais quand il s’agit des Damnés, les apparences sont souvent bien trompeuses…

8/10

384 pages

Edition De Saxus

Emilia et Vittoria sont des jumelles, descendantes de sorcières, et sorcières elles-même. Leur grand-mère les a mis toute leur vie en garde: attention aux démons et à leurs tentations. Et surtout, surtout, l’aïeule insiste sur un point en particulier: elles ne doivent jamais enlever l’amulette pendue à leur collier.  

Les années passant, elles ont pris l’habitude d’entendre parler de ces dangers qu’elles finissent par penser qu’ils ne sont que des histoires.  

Jusqu’au jour où Emilia retrouve le corps de Vittoria, mutilée. Bien décidée à trouver son meurtrier, et à la venger, la jeune fille à peine majeure va prendre des risques inconsidérés… 

Le second tome sortant dans quelques jours, j’ai décidé de découvrier le premier opus avant, qui était déjà dans ma pal. Je l’ai lu sur un dimanche..  

L’atmosphère m’a plu dès le départ: l’ambiance italienne et empreinte de sorcellerie donne le ton. On mélange réalité et sphères plus sombres. 

L’auteure réussit le tour de force de ne pas donner d’époque claire à son histoire. A certains moments, j’ai eu l’impression d’être en temps réel. A d’autres, d’être aux alentours des années 1900. C’est perturbant et plaisant à la fois. 

Emilia est une jeune fille entourée d’une famille aimante, dotée d’un véritable don pour la cuisine. D’un tempérament doux et discret dans la première partie de l’histoire, elle développe ensuite des qualités plus déterminées ensuite. Bien que ses actions soit un parfois un peu brouillonnes, on ne peut que le comprendre: après tout, elle n’a pas été entraînée à faire face aux dangers qu’elle rencontre. Mais sa détermination contrebalance ses quelques flottements.  

L’autre personnage important, c’est Colère, l’un des sept princes des démons. Un caractère affuté, attachant tout en étant énervant, nous avons affaire un être tout en contradiction. Ses interactions avec Emilia sont tour à tour affolantes,effrayantes, touchantes… Je l’ai bien aimé, ce démon, allez comprendre hihi. 

Le petit bémol, c’est la facilité pour résoudre certaines situations. J’ai eu parfois l’impression que tout était trop simple. 

Heureusement, l’ambiance et le nombre d’interactions relèvent la sauce et me donnent envie de découvrir la suite. 

aufildespages chroniqueuse littéraire

2 Comments on “Le royaume des damnés de Kerri Maniscalco

  1. Il est vrai que même si j’ai apprécié l’ambiance, la sauce n’a pas totalement prise et maintenant que ma lecture commence à daté, cette dernière ne me reste que trop peu en mémoire.

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