Edition: De Borée

Nombre de pages: 401 pages

Résumé: Février 1745. Jeanne-Antoinette Le Normant d’Étioles est présentée au Roi Louis XV au cours d’un bal masqué organisé à l’occasion du mariage du Dauphin Louis-Ferdinand avec l’infante Marie-Thérèse d’Espagne. Sa beauté, sa jeunesse (elle a 24 ans) et son esprit enflamment le monarque dont elle devient bientôt la favorite. Début d’une passion sans réserve, indifférente à la réprobation du Clergé et de la Cour, qui se prolongera avec autant de force dans l’amitié et la tendresse. Intelligente, curieuse et passionnée par les Arts dont elle se fit la protectrice – combien de peintres, de sculpteurs et d’écrivains lui furent redevables ! – Madame de Pompadour s’impose alors comme l’une des figures majeures du Siècle des Lumières.

Merci à l’édition De Borée pour cette belle redécouverte

Mon avis: Dans l’histoire de France, il y a eu beaucoup de figures emblématiques. Jeanne-Antoinette Le Normant, mieux connue sous le nom de Marquise de Pompadour, est l’une d’elle.

Pourtant, rien ne la prédisposait à atteindre une place si enviée. Venue au monde dans une famille humble, avec un père condamné à un peine de prison, qui aurait pu croire que cette toute petite fille grimperait autant d’échelons ?

Sa grâce et surtout son intelligence lui ont offert de vivre au côté du Roi. Fine et instruite, elle a contribué toute sa vie, grâce à sa position, à soutenir de nombreux artistes et écrivains.

La marquise de Pompadour n’est pas un personnage auquel je m’intéressais en particulier. Mais lorsque j’ai vu son nom sur la couverture de ce livre, j’ai eu très envie d’en apprendre davantage sur ce personnage historique.

Bien m’en a pris, puisque j’ai découvert énormément de choses que je ne connaissais pas sur la Marquise. Son parcours, de l’enfance à l’âge adulte d’abord. Son mariage, qui la hisse dans la société. Sa rencontre avec le Roi. Son installation à Versailles. Ses déboires face aux critiques et aux attaques ciblées. Et sa manière de toujours protéger les arts.

Dans ce livre, l’auteur dresse un portrait complet, et bien moins noir que ce qu’on a l’habitude d’entendre. On la qualifie souvent comme une intrigante, ne cherchant que ses propres intérêts, et s’évertuant à bien placer tous les membres de sa famille, quand bien même n’en seraient-ils pas méritants.

Mais j’ai vu ici une femme passionnée, intelligente, en avance sur son époque. Elle recherchait le raffiné, savait manier la langue française, s’intéressait aux peintres et aux sculpteurs. Elle avait également un caractère aimable, ne refusant jamais de prêter une oreille attentive, et ayant pour la Reine mille attentions.

Je la vois, après ma lecture, comme une personnage vraiment belle, autant physiquement qu’intellectuellement. Grâce à Martial Debriffe, j’ai pu découvrir une femme vraiment digne d’intérêt, qui mérite qu’on rende justice à ses actions, et l’avancée qu’elle a fait faire à de nombreux domaines, grâce à son soutien.