En conversation avec...

A l’occasion du Salon de l’Histoire de Bruxelles, créé et organisé par Patrick Weber, j’ai eu l’occasion de rencontrer et de discuter quelques minutes avec Stéphane Bern.

C’est avec plaisir que je partage ma rencontre avec vous.

Est- ce que vous avez eu l’occasion de visiter Bruxelles? 

AH mais je visite très souvent Bruxelles! 

Qu’en avez-vous pensé? 

J’adore Bruxelles si ce n’est que c’est un peu comme Paris maintenant. Il commence à y avoir, comment vous dire, les mêmes embouteillages… 

On a plus besoin de vous présenter. On sait tous qui vous êtes: Ecrivain, présentateur télé, animateur radio… Comment trouvez-vous le temps de tout faire? 

Ecoutez, c’est une question d’organisation. Et quand on est passionnée, on trouve toujours l’énergie et le temps. Mon moteur, c’est la passion! Donc voilà, je m’organise et puis le reste c’est de l’organisation: la radio le matin, la télé l’après-midi. Les livres, je les écris l’été, quand je suis en vacances. Et voilà! C’est pas plus… Vous savez, y a des gens qui ont des métiers beaucoup plus pénible que le mien. 

 

Et quelle est l’activité que vous préférez? 

Au fond, c’est l’écriture. J’aime écrire, c’est ce que je préfère. 

À ce propos, j’ai vu que vous sortez un nouveau livre, fin décembre: Une destinée souveraine. Pouvez-vous m’en dire plus? 

Il est reporté, parce qu’il n’est pas terminé.  

Et de quoi ou de qui traitera-t-il? 

Ben on est en train de changer le sujet. Je prépare une biographie romancée de la première américaine princesse de Monaco qui n’était autre qu’Alice Heine. 

Vous avez bien entendu des personnalités historiques que vous adorez. Mais est-ce qu’il y en a que vous n’aimez pas? 

Il y a forcément des gens que vous n’aimez pas! Mais c’est vrai que vous les oubliez plus vite, vous ne vous préoccupez que de ceux que vous aimez. J’ai pas une passion pour César Borgia par exemple. On le sent quand on lit mon livre sur la renaissance. Autant sa sœur, Lucrèce, je l’exonère de tous les péchés et méfaits dont on l’accable. Mais je dois dire, César Borgia, il ne peut pas se racheter à mes yeux, non. 

Vous êtes célèbre aujourd’hui. Comment vivez-vous cela? 

Je ne sais pas ce que ça veut dire, la célébrité. Les gens vous reconnaissent… Mais ça ne m’empêche pas de vivre, de faire mes courses, de prendre le métro, de prendre le Thalys. Voilà, je vis normalement, ça n’a pas changé mon existence. Vous savez, faut pas se prendre au sérieux, c’est la vraie… Il faut faire son travail sérieusement sans jamais se prendre soi-même au sérieux. Ca passe, ça va, ça vient. La gloire c’est …très éphèmère.  

Avez-vous une manie? 

J’ai des tics de langages. Au fond, je dis toujours au fond. Et puis des manies… J’essaie de les corriger si j’en ai. 

Avez-vous des projets pour bientôt? Pour l’avenir? 

Toujours! 

Un petit secret à me dévoiler? 

D’abord prendre des vacances! La première chose que je vais faire, et je n’ose pas l’avouer, je vais prendre des vacances pour écrire un petit livre  sur mon musée du Collège de Thiron-Gardais, dans le Perche, voilà. Je vous invite à venir l’été prochain, ce sera ouvert! 

C’est noté! Vous essayez de rendre l’Histoire approchable à tous. Que me répondez-vous si je vous dis que certains de mes jeunes enfants regardent parfois vos émissions avec moi? 

Mais ça me fait très plaisir! Parce que, évidemment, le but c’est d’intéresser toutes les générations! C’est que les petits-enfants regardent les émissions avec leurs parents et leurs grands-parents. C’est en ça que vous êtes… Il faut toucher le plus grand nombre, c’est le but. 

Une dernière question: Thé ou café? 

Plutôt café.. Plutôt expresso, strong (rires). Très italien! 

 

 

 

Merci à Stéphane Bern pour ces quelques instants de discussion!