Littérature jeunesse

Togo, chien de traîneau d’Anne Pouget

  1. La jeune Sigrid, 12 ans, s’apprête à célébrer Noël avec sa famille et ses amis dans le petit village de Nome, au cœur de I’Alaska. Mais au même moment, une épidémie de diphtérie se déclare dans le village. Les victimes sont de plus en plus nombreuses et en cette saison hivernale le village se retrouve coupé du monde par une véritable mer gelée. Le seul espoir d’arrêter l’épidémie repose sur les épaules de Leonhard Seppala, le père de Sigrid, et son attelage mené par Togo, le chien préféré de la jeune fllle.

Commence alors pour Togo un périple de plus de 400 kilomètres dans des conditions extrêmes, pour rapporter au plus vite le sérum qui sauvera des vies. 

8/10

144 pages

Merci à l’édition Casterman

En Alaska, l’hiver est rude. Les températures chutent bien en-dessous de zéro, et Nome, petite communauté, est chaque année coupée du reste du monde. Mais en ce lendemain de Noël 1924, une épidémie de diphtérie se déclare. Le seul médicament capable de l’enrayer se trouve à des centaines de kilomètres. 

Des Mushers, conducteurs de traîneau, et leurs chiens vont créer une véritable course contre la montre et contre le froid pour aller récupérer et ramener ce précieux chargement.

Quand je découvre qu’une histoire est basée sur un fait réel, je suis toujours enthousiasmée. Que ce soit dans le rayon adulte ou jeunesse, d’ailleurs. A dire vrai, je pense même que c’est plus important encore s’il est destiné aux jeunes. Vous me connaissez maintenant, je suis partisante de l’idée que l’on n’a jamais assez de connaissance, et que toute nouvelle information est bonne à prendre. A l’heure actuelle, je déplore souvent une littérature de plus en plus débilisante, dans laquelle on ne trouve rien de bien consistant. Mais ça, c’est une autre bataille…  

Bref, pour en revenir à ce titre, j’ai été ravie d’avoir pu le découvrir. En effet, l’auteur nous transporte à une autre époque (1924), dans un autre lieu (en Alaska), et elle nous présente un mode de vie que nous ne connaissons pas. L’autarcie, l’entraide gratuite, les risques des températures négatives sont autant d’éléments que nous rencontrons dans cette histoire. 

Nous suivons en particulier un musher, Leohnard Seppala, et son équipage, celui qui a parcouru la plus longue distance par des températures descendant sous les -50°C et sur des régions très dangereuses. L’auteur nous raconte la situation au travers du regard de sa fille, Sigrid, petite fille inquiète du sort de son père et de l’un de ses chiens, Togo.  

Le fond historique est tout à fait bien respecté. Et il y a quelques pages en fin d’ouvrage qui détaillent les faits historiques. 

Au final, ce fait qui aujourd’hui paraît anecdotique a pourtant laissé de nombreuses traces: littérature, film et statues à New-York. Vous connaissez d’ailleurs très certainement deux des chiens qui ont marqué l’Histoire à cette occasion! 

Voyez plutôt 

aufildespages chroniqueuse littéraire

2 Comments on “Togo, chien de traîneau d’Anne Pouget

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