Edition: L’Archipel
Nombre de pages: 325 pages
Résumé: Australie, 1946. Becky Jackson a regagné son village natal avec son fils Danny après que son mari a été déclaré mort au combat.
Depuis deux générations, sa famille dirige l’hôpital de Morgan’s Reach, bourgade fondée par son grand-père. Becky y connaît tout le monde et retrouve sa meilleure amie, elle aussi veuve de guerre.
Becky côtoie également Ben Freeman, le pompier en chef secrète- ment amoureux d’elle. Un amour auquel elle se refuse car Danny n’a toujours pas fait le deuil de son père…
Morgan’s Reach est sous tension. Il n’a pas plu depuis trois ans. Et soudain une tempête menace d’embraser la région. L’atmosphère est électrique, qui pourrait réveiller rancœurs et jalousies au sein de la petite communauté. D’autant qu’un homme rôde…
Les paysages somptueux de l’Australie sauvage, un personnage de femme fort et déterminé… Autant d’ingrédients qui ont fait le succès des grandes sagas de Tamara McKinley.
Merci à l’édition L’archipel pour ce voyage en Australie
Mon avis: Dans l’Australie profonde, la terre est sèche et cela dure parfois plusieurs années avant d’avoir un bel orage qui rafraichisse.
La petite ville de Morgan’s reach le sait bien. Et Becky Jackson aussi.
Alors quand une vague d’orages violents déferle sur l’endroit, c’est tout le monde qui se prépare : les feux peuvent se déclarer à cause de la foudre, et le petit hopital risque d’être rapidement submergé.
En plus, un homme rôde dans les alentours, et personne ne sait ce qu’il fait là. Danny, le fils de Becky a bien l’intention de le trouver en espérant qu’il soit son père, disparu à la guerre….
J’aime beaucoup lire les livres de Tamara Mckinley. En général, ils se déroulent en Australie ou en Angleterre, et les personnages sont souvent plein de belles qualités !
Pourtant, cette fois, je n’ai pas eu un véritable coup de cœur… Il ne m’a pas semblé être à la hauteur des derniers romans qu’elle a écrit.
Les personnages qu’elle a écrit sont très beaux. Energiques, volontaires, avec un bel objectif pour la plupart, voilà de quoi satisfaire les amateurs de caractères affirmés.
Le décor, quant à lui, est époustouflant, comme toujours. Le vent australien, le soleil de plomb, les grands espaces sont là. L’auteur gère parfaitement cet aspect dans ses livres.
Pour la trame de l’histoire elle-même, je suis un peu plus dubitative. J’ai eu l’impression qu’elle avait créé 3 histoires différentes et qu’elle avait essayé ensuite de les coller ensemble pour en faire un long métrage. Les lignes narratives auraient pu faire partie de trois livres différents : un pour Becky et son fils, un pour les événements liés aux orages, et un dernier pour l’histoire de la famille qui a construit morgan’s Reach , qui fait l’objet d’une belle petite saga familiale comme je les aime. J’aurais d’ailleurs adoré qu’elle soit approfondie.
Ca reste un joli roman à lire, et j’ai passé un bon moment. Mais ce ne sera pas l’un de mes préférés.