Edition: Presses de la Cité
Terres de France
Nombre de pages: 256 pages
Résumé: En 1935, le roman de Claire qui a l’audace d’assumer, seule, sa maternité. Seule, elle doit faire des choix seule, elle doit conquérir son émancipation. Trois hommes, autour d’elle, seront tout à la fois les obstacles et les révélateurs de son courageux parcours de femme.
Ce désir d’enfant, Claire Goussaud le porte en elle intensément. La vie bourgeoise qu’elle mène à Paris auprès de son mari, Pierre, banquier, ne lui suffit plus. Car il y a ce fossé, irréversible, entre eux : lui refuse d’être père. A vingt-six ans, n’est-il pas temps de vivre enfin pour elle-même ? Faisant fi des préjugés de son époque, de son milieu, Claire quitte le domicile conjugal. Et se découvre enceinte de Pierre. C’est auprès d’une vieille tante, Léontine, qui a su elle aussi faire montre de courage en son temps, qu’elle se réfugie, près de Brive. Là, Claire donne libre cours à sa passion du dessin, en créant du mobilier et de la mode pour enfants. Au village, on se gausse, on ricane, on jase ; certains hommes aimeraient bien profiter de son apparente vulnérabilité… Le hasard lui fait rencontrer Antoine, ferronnier au charme troublant, avec lequel elle tisse une étrange relation. Une chance pour Claire ? L’homme la déroute : sa prévenance parfois trop possessive et ce voile opaque sur son passé…
Alors, en dépit des obstacles et des doutes, il est temps pour Claire de suivre le chemin qu’avait ouvert Léontine avant elle : celui de la liberté.
Merci à l’édition Presses de la Cité pour cette lecture douce
Mon avis: Claire, mariée à un banquier riche et bien installé à Paris, trouve sa vie vide de sens. Elle rêve de créer une famille, son mari ne veut pas en entendre parler. Elle dessine des meubles dans des lignes qu’on ne connaît pas encore, mais son mari y voit un loisir.
Lassée des dîners mondains et d’une vie qu’elle n’aime pas, elle décide de s’en aller. A sa plus grande surprise, c’est alors qu’elle se rend compte qu’elle est enceinte…
Claire est un personnage très doux. Fine, belle, intelligente mais naïve en même temps, débordante d’amour à donner, elle est l’archétype des personnages favoris de Sylvie Anne.
Sa plume est toujours faite de cette petite langueur poétique, qui laisse le temps au lecteur de s’arrêter sur les petits détails qui enjolivent le décor de ses romans.
Le précédent roman que j’avais lu, Mariages en eaux troubles, possédait un personnage principal de la même trempe.
Mariage en eaux troubles de Sylvie ANNE
L’histoire de Claire est somme toute banale : elle aime son mari, mais elle veut changer de vie, et surtout construire une famille. Bon.
Les petits et grands événements qui parsèment le roman créent un ensemble joli et tendre, même si certaines sont un peu plus « brutes ». Je n’y vois pas de défaut, puisqu’il faut bien un peu de ceci pour relever le tout, n’est-ce pas ?
La volonté de la jeune femme de s’en sortir et d’offrir à son enfant tout ce dont il pourrait avoir besoin nous offre une tableau intéressant, parce qu’elle lui ouvre des opportunités envisageables.
C’est un roman qui se lit plutôt rapidement, et personnellement, je l’ai lu pratiquement d’une seule traite. C’est un très sympathique petit moment de lecture.