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L’île des bienheureux de Vea KAISER

L'île des bienheureux de Vea KAISER

 De la Grèce à l’Autriche, en passant par les États-Unis, des années cinquante à nos jours : la tragique quête du bonheur d’une famille grecque et les catastrophes qui en résultent…

Tout commence dans un petit village divisé par la guerre, à la frontière gréco-albanaise. Yaya Maria, grand-mère et entremetteuse patentée, décide de marier sa petite-fille, Eleni, avec son cousin, Lefti, pour assurer la pérennité de sa famille. Mais ces derniers ne souhaitent qu’une chose : la première, faire sa propre révolution, le second, qu’on le laisse tranquille. Cependant, parce qu’elle a eu la mauvaise idée d’insulter le chef de la police locale, Eleni se trouve face à deux options : épouser Lefti et rentrer dans le droit chemin ou séjourner en prison pour une période indéterminée. Si les deux cousins sentent que Yaya Maria s’est trompée dans ses prédictions, ils ignorent en revanche que leur famille sera ainsi condamnée au malheur pour plusieurs générations.

Edition: Presses de la Cité

Nombre de pages: 454 pages

Mon avis: Yaya Maria est une albanaise qui a un caractère fort, et qui mène son petit monde à la baguette. Bien qu’âgée, elle a un regard sur tout, et bien sûr, sur sa descendance.
C’est ainsi qu’elle décide que deux de ses petits enfants se marieront ensemble plus tard, et ce n’est pas la peine d’en discuter. Si Lefti, sage et raisonnable, en prend son parti et fait en sorte de toujours veiller sur sa cousine, Eleni est d’une autre trempe. Bien décidée à mener sa vie comme elle l’entend, loin de ce petit village reculé de tout, Eleni ne recule devant rien pour arriver à ses fins, y compris se marier avec quelqu’un qu’elle n’aime pas…
Sur plusieurs générations, cette histoire se déroule, fait des noeuds et les dénoue avec un charme et un humour piquant.
J’ai adoré Yaya Maria. Cette matriarche typique, qui veut marier et nourrir tout ceux qui sont en âge de le faire et qui l’entoure. De tout le livre, c’est le personnage que j’ai vraiment préféré!
J’aime énormément les sagas familiales. Qu’elles se passent dans un petit village ou que l’on traverse les continents, ça me plait toujours autant. Cette fois, j’ai eu les deux à la fois. Voyage et tradition, éloignement et retrouvailles, tout y est.
L’humour qui parsème le livre est, pour moi, un élément absolument incontournable. Le roman n’aurait pas été le même sans les petites piques que l’un ou l’autre personnage lance.
Au final, j’aurai découvert 5 générations, certaines plus que d’autres. Mais jamais je ne me suis lassée, ennuyée ou eu envie de refermer le livre. Au contraire!! L’énergie d’Eleni et la douceur de Lefti m’ont transporté tout au long du roman. Bien qu’il soit épais, et qu’il puisse rebuter, je vous assure que c’est un joli voyage à découvrir!

Points attribués: 8/10

Je remercie l’édition Presses de la Cité pour cette lecture qui fait voyager.

Il vous tente?

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aufildespages chroniqueuse littéraire

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