Victoria Delmas, trente-cinq ans, dirige d’une main de fer son agence de publicité. Dans son quotidien réglé comme une horloge, aucune place n’est laissée à l’improvisation, et encore moins aux relations humaines qu’elle considère comme une perte de temps pure et simple.
Jusqu’à un matin de décembre où sa vie bascule. Renversée par un bus, Victoria sombre dans le coma et atterrit dans un… centre de réhabilitation de Noël ! Cette mystérieuse organisation lui propose un marché : pour se voir accorder une seconde chance, elle devra se racheter auprès d’une personne qu’elle a fait souffrir par le passé, et ce avant le 26 décembre, minuit.
Une mission qui risque de lui donner du fil à retordre. Car si Victoria excelle dans son métier, nouer des liens avec ses semblables n’est pas son fort.
304 pages
Victoria n’a jamais le temps de s’ennuyer. Ce ne serait pas productif. Pour la jeune femme, tout tourne autour de la productivité, des résultats, des réussites. Elle a grandi dans cette atmosphère. Pas de place pour les rêves, on travaille sans relâche.
Mais lorsqu’elle est heurtée par un bus, et se retrouve sans comprendre comment dans la salle d’attente d’elfes de Noël, elle se demande si elle perd la boule. On lui annonce que pour pouvoir continuer sa vie, elle doit s’engager à réparer des torts qu’elle a commis à quelqu’un.
C’est ainsi qu’elle décide de reprendre contact avec ancienne camarade de classe avec qui elle n’avait pas été très tendre. Elle pense qu’il suffira de deux coups de cuillères à pot, et cette histoire sera réglée. Mais à Noël, il arrive parfois des choses étonnantes…
J’ai lu ce roman pour le challenge Il était dix fois Noël. J’avais vu passer ce titre l’année dernière, sans avoir eu l’occasion de le découvrir. Aussi, j’avais très envie de l’ouvrir (surtout au vu de la couverture, que je trouve magnifique!).
Nous sommes face à une vraie Madame Scrooge! Elle martyrise son personnel pour qu’il travaille davantage. On vient travailler, qu’on soit malade, qu’on vienne de subir une césarienne ou que ce soit Noël. Les histoires familiales ne l’intéressent pas, et une seule chose compte: la réussite professionnelle. Un bel Ebenezer au féminin. L’auteur a su lui donner tous les traits identifiables.
De l’autre côté, nous avons une jeune femme orpheline, Dakota, qui s’occupe de sa grand-mère et anime une émission de radio. Pour elle, c’est tout l’inverse. La famille, les traditions, les souvenirs, c’est le plus important. Elle ne peut imaginer mettre sa grand-mère dans un lieu médical, même lorsque celle-ci commence à perdre la tête.
Ces deux univers vont tout à coup se téléscoper, pour notre plus grand plaisir.
J’ai a-do-ré ce roman! Pas de romance à proprement dit, cette fois. Mais plutôt une vraie belle comédie.
L’humour et le sens de la répartie est l’un des principaux ingrédients de cette histoire. La grand-mère ne s’en laisse pas compter, elle a un humour décapant que j’adore! Face à Victoria, pas sur que ce soit la jeune femme qui gagne!
D’ailleurs, ce duo est incroyable. Il donne toute l’énergie et le peps dont on a besoin.
L’autre ingrédient important, c’est l’atmosphère emplie de douceur et de traditions adorables. Les films de Noël, les cadeaux rigolos, le sapin hyper coloré, la chaleur intérieure et les sablés aux amandes.
Je crois que je viens de découvrir une seconde lecture à me remettre dans les mains chaque année. Un vrai chouette roman doudou de Noël!
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Tu me vois ravie que ça t’aie autant plu 🙂