Romans

Les amants de la rivière rouge de Marie-France DESMARAY

Edition: Presses de la Cité

Nombre de pages: 632 pages

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Résumé:En pleine nuit, Louise, 15 ans, quitte sa Vendée natale le cœur lourd… et le ventre rond. Cet enfant à naître, elle n’ose pas l’assumer face à sa famille. Grâce au soutien du prêtre de sa paroisse, Louise est accueillie par Jeanne et Auguste, couple sans enfants de Charente. En échange de l’entretien de leur maison, elle a trouvé un foyer pour élever dans de bonnes conditions sa fille Rose. C’est une toute nouvelle vie qui commence. Elle y croise le doux Marius, gabarier, et l’espiègle Juliette. 

Alors qu’au fil des mois, Louise se crée une solide réputation de cuisinière auprès des notables de la région, une nouvelle aventure l’appelle. Au printemps 1926, Louise, Juliette et Rose accostent au Canada. Nature hostile, population chaleureuse, le petit village de Saint-Claude leur offre l’espoir d’un avenir meilleur. 

Merci à l’édition Presses de la Cité pour ce voyage 

Mon avis:Louise se tait. Elle est enceinte, mais elle ne peut dire de qui. Parce que ça anéantirait la réputation de sa famille. Alors, elle décide de quitter sa famille, et de se trouver une place ailleurs. Et c’est ainsi qu’elle va partir bien plus loin qu’elle ne le pensait tout d’abord… 

On suit les traces d’une petite jeune fille, esseulée et enceinte. 15 ans et déjà si chargée. Heureusement, elle va pouvoir rapidement retomber sur ses pieds, grâce à des employeurs attentionnés, et prêt à la considérer comme leur propre fille. 

C’est un destin tout à fait particulier qui va s’ouvrir pour Louise, puisque de bonne, elle sera employée dans une ferme, avant de travailler comme cuisinière dans une grande maison. Ses talents culinaires sont de plus en plus et sa réussite l’emmène loin. 

Oh pas de rêves de grandeur, pour elle, non. Elle fait son travail, et elle le fait bien. Avec son enfant et une amie, elle se crée un microcosme chaleureux. 

Ce roman, bien qu’épais, se lit agréablement.  

Pourtant, je n’ai pas su me plonger dans ma lecture autant que je l’aurais voulu. Le rythme est là, Louise est attachante, mais la trame beaucoup trop superficielle m’a donné une impression creuse. 

Pourtant, étant donné l’époque traitée, je pense (je ne suis écrivain, je sais) qu’il y aurait eu matière d’approfondir beaucoup de choses.  

J’ai eu l’impression de glisser à la surface d’un étang, sans avoir l’occasion de pouvoir aller en découvrir le microcosme entier. Juste quelques jolies libellules, et deux sauts de carpe donne un relief à ma vision d’ensemble. 

C’est dommage, parce qu’en sachant qu’on quitte la France pour le canada, on aurait pu en découvrir tellement plus. 

 

aufildespages chroniqueuse littéraire

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