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Romans

Le souffle d’Ange de Gilles Laporte

Entre 1898 et 1950, de Normandie en Lorraine, un destin de passions : Ange, brillante jeune fille issue d’une famille campagnarde modeste, devient une des grandes figures de la facture d’orgues, un univers très masculin.  Le jour inoubliable de l’enfance d’Ange, qui décide de son destin, est celui où elle entend l’orgue de Saint-Georges de …

Romans

La fiancée anglaise de Gilles LAPORTE

Edition: Presses de la Cité Nombre de pages: 438 pages 0 % <iframe style= »width:120px;height:240px; » marginwidth= »0″ marginheight= »0″ scrolling= »no » frameborder= »0″ src= »//ws-eu.amazon-adsystem.com/widgets/q?ServiceVersion=20070822&OneJS=1&Operation=GetAdHtml&MarketPlace=FR&source=ac&ref=tf_til&ad_type=product_link&tracking_id=aufildespage-21&marketplace=amazon&region=FR&placement=2258163056&asins=2258163056&linkId=f974dd6f6ae53f424bb05cc0a65dff4e&show_border=true&link_opens_in_new_window=true&price_color=333333&title_color=020c14&bg_color=f9d8d8″> </iframe><blockquote><strong>Résumé</strong>: La promesse d’un fils à son père, héros méconnu de la Seconde Guerre : retrouver sa famille en Lorraine, renouer les liens avec elle. Et remonter le cours d’une vie, frère et fils chéri, soldat …

Romans

Les roses du Montfort de Gilles LAPORTE

Edition: Presses de la Cité

Terres de France

Nombre de pages: 392 pages

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Résumé: De 1899 à 1918, dans le décor des Vosges et de leurs vignes, le destin de Louise, fille de vigneron, qui gagne sa liberté et l’amour après sa rencontre avec trois hommes.
Au premier jour des vendanges de 1899, Louise fête ses dix-huit ans sur les pentes du Montfort. Son père, Charles Vinot, viticulteur sur ces coteaux des Vosges, veille sur elle comme sur sa vigne : sans relâche.
Quitte à sacrifier son bonheur, il est prêt à la marier à un vieux garçon dont la parcelle avoisine la sienne.
Mais le phylloxéra, ce fléau, ruine les vignobles. Grâce aux conseils d’un pépiniériste réputé du pays et d’un spécialiste alsacien, la vigne de Vinot sera reconstituée. Le temps d’une passion avec un ingénieur venu du Nord, le bonheur de Louise sera épargné, jusqu’à ce que cet homme révèle sa nature profonde.
Le travail patient de la terre et du vin, la paix retrouvée avec son père suffiront-ils pour que Louise, jeune rose à peine éclose, emportée par le tourbillon de l’Histoire, s’ouvre enfin au bonheur et à la liberté du montfort.

Merci à l’édition Presses de la Cité pour ce voyage 

Mon avis: Louise Vinot a grandi avec l’amour de la dentelle et de la vigne. Son père a toujours cherché à soigner son bien, et même si possible à l’agrandir. Mais le phylloxera est en train de décimer tous les vignobles français. Il faudra donc passer la frontière et aller en Alsace pour trouver une solution qui pourrait bien épargner la famille Vinot.

Monsieur Laporte a un style bien à lui. Alliant de la douceur, des histoires de terroir intéressantes, des personnages rudes et doux à la fois,… C’est un auteur que j’ai toujours plaisir à lire. Dans ce nouveau roman, il s’intéresse à l’histoire des vignobles dans les Vosges. Pour cela, il s’est basé sur des faits historiques.

En effet, il nous présente Chrétien Oberlin, alsacien, qui a réussi à créer un alliage de vigne capable de résister au phylloxera. C’est grâce à ses travaux que nous avons l’occasion encore aujourd’hui de profiter du vin connu de France. André Millot a été son pendant en France, propageant ses idées et le résultat de ses réflexions. Ces deux hommes sont très importants dans le monde viticulteur.

J’en viens maintenant aux personnages principaux.

Louise, jeune fille énergique, est fille unique. En ce début de siècle, son père veille sur elle comme sur du lait en train de chauffer. La réputation ne doit pas être entachée, et il veut être certain de pouvoir la faire épouser le voisin, afin d’unir leurs deux vignobles.

Mais Louise pense autrement, et avec le soutien de sa mère, ose braver les obligations paternelles. En s’éloignant du village pour travailler dans la mercerie de son oncle, c’est un plus grand monde qui s’ouvre à elle. Hélas, c’est malheureusement l’occasion de tomber sur un homme qui ne la mérite pas.

Son père, Charles, est un homme qui a travaillé toute sa vie. Il sait ce qu’il veut, il sait ce qu’il a, et il possède un caractère très affirmé. A son époque, c’est le père de famille qui prend toutes les décisions, et il est pour lui hors de question d’envisager les choses autrement. Pourtant, au fil des années et des événements qui bouleversent leurs vies, il s’adoucit et révèle un caractère en or.

Le décor, Villeneuve-sous-Montfort, m’a beaucoup. Un petit village tranquille fait de tradition et des voisins comme on en connaît tous. De quoi avoir envie de s’installer, finalement.

L’auteur fait défiler leur histoire à travers les années clés. On s’arrête régulièrement (1904 , 1907, 1910, 1911,…) pour voir comment l’histoire a évolué. J’aurais peut-être préféré que l’on se pose plus longuement, histoire d’avoir le temps de les entendre vivre et respirer. Mais malgré cela, j’ai trouvé que c’était un bon roman, qui m’a permis de passer un bon moment de lecture.

Romans

Un parfum de fleur d’oranger de Gilles LAPORTE

A ceux qu’il rencontre sur sa route depuis son Italie natale, le tailleur de pierre Valturno Palazzi aime à dire qu’il veut, de ses mains, « créer du beau et du bon dans ce monde ». La Lorraine sera sa terre d’élection. La belle Malou, libre et convoitée depuis l’assassinat mystérieux de son mari, sera sa dame de coeur. Lui, l’exilé, fonde avec elle une nouvelle famille. Il fait aussi le voeu de lancer une entreprise de taille de pierre et de construction. De l’amour, de l’ambition, des rêves humanistes, Valturno en a tant ! Mais, en ces temps troublés, on n’apprécie guère la réussite d’un étranger.

Et, tandis que l’assassinat trouve peu à peu sa résolution, surgit dans la vie de Valturno un petit Victor, dix ans, qui ravivera le souvenir brûlant d’une femme tant aimée, là-bas, « vers son Sud », une femme au doux parfum de fleur d’oranger…

Edition: Presses de la Cité, Terres de France

Nombre de pages: 444 pages

Mon avis: Valturno Palazzi est bien obligé de quitter le vignoble familial. En ce début de siècle, l’aîné à doit sur tout, tandis que les cadets doivent se trouver à s’installer ailleurs.
Valturno, en colère, décidé de quitter son pays, et de s’exiler en France, où il espère faire fortune. Au hasard de ses errances, il rencontrera Mr Bartholdi, celui qui va faire ce si célèbre cadeau aux Etats-Unis, mais aussi, et surtout, celle qu’il aimera toute sa vie.
Petit à petit, Valturno se crée un empire. Une petite firme d’abord, et de l’énergie à revendre. Une grande société ensuite, et de la générosité par poignées. Son parcours est impressionnant: de petit jeune homme sans terre, il devient un magnat de la construction. Tout n’est pourtant pas toujours rose…
J’ai lu ce livre, pratiquement de bout en bout, sans l’avoir refermé! Ce n’est pas le premier livre que je lis de cet auteur (Sous le regard du loup m’avait aussi plu). J’ai retrouvé la plume tendre et douce que j’avais déjà tant apprécié.
Bien que Valturno, Italien au sang, puisse paraître rustre, au début du roman, il s’assagit en vieillissant, trouvant une certaine stabilité dans le métier qu’il découvre, dans l’énergie qu’il déploie pour atteindre ses objectifs, et l’amour qu’il trouve au hasard de sa route.
La belle Marie-Louise, qui a perdu son mari tragiquement, et qui est propriétaire d’une auberge, Les lilas, touche son cœur comme il ne l’avait pas prévu. Il faut dire qu’elle a du charme : belle, intelligente, douce, elle a tout pour plaire. Et dans le pays, ils ont été nombreux, ceux qui ont lorgné du côté de l’auberge, lorsqu’elle est devenue veuve.
Et voilà que c’est italien de passage, travaillant sur des chantiers de constructions, s’installe et aime cette jeune femme. Après tout, pourquoi pas ? C’est sans compter les vieilles rancunes, qui ont la peau fort dure.
Quand vous placez cette histoire dans le contexte donné (le début du 20ème siècle), avec l’apparition du cinéma,  la guerre, les révolutions pour un meilleur salaire, le roman prend une réelle ampleur historique. Et ça, vous le savez, j’aime ! Rien de tel, pour me faire apprécier un roman, que d’y placer des éléments historiques vérifiables. C’est toujours un réel plaisir de les découvrir.
En gros, j’ai passé un très bon moment , entre petite romance, grandes révolutions historiques, et amitié. Je vous recommande ce livre si vous voulez vous octroyer un moment de douceur.
Points attribués : 8/10
Je remercie l’édition Presses de la cité Terres de France pour ce moment parfumé.
Il vous tente ?

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Romans

L’étendard et la rose de Gille LAPORTE

La trajectoire d’un jeune orphelin obsédé par le secret de ses origines – « fils de Boche ou d’Amerlock ? » –, hanté par son désir de devenir écrivain. La vie éperdument romanesque de Louis Delhuis, petit-fils d’instituteurs vosgiens, ne doit rien au hasard. Ses amitiés dans le monde ouvrier où plongent ses racines et des rencontres capitales vont forger sa conscience.Et c’est le coeur chaviré par Nouchka la violoniste ou Lucie la fleuriste que Louis grandit, fort de ce lien puissant avec toutes ces figures féminines qui l’ont guidé depuis l’enfance.
Entre le coeur et la raison, l’amour des femmes et celui des idées, l’engagement et les désillusions, Louis se tisse un destin au fil des décennies tourbillonnantes de la seconde moitié du xxe siècle.

Edition: Presses de la Cité Terres de France

Nombre de pages: 405 pages

Mon avis : Louis, 10 ans, vient de perdre son père. Orphelin de père et de mère, il sait déjà ce qu’il veut. Il décide de rester vivre avec l’Angèle, amie de ses parents,  plutôt que chez ses grands-parents.
Il sait que son histoire familiale n’est pas celle de tout le monde. En cette année 1955, la Seconde Guerre Mondiale n’est pas encore si loin, et les insultes anti-germaniques sont encore fréquentes. Louis les subit et décide d’en avoir un jour le cœur net.
Dans une fresque sur 30 ans, j’ai suivi Louis au hasard de ses rencontres, de ses amours, de ses tourments, de son travail.
L’auteur plante le décor dans les événements dont tout le monde se rappelle, au moins vaguement : l’après-guerre, le communiste, la révolte populaire, mai 68, et tout le reste.
Il parle d’auteurs débutants à l’époque, mondialement connu aujourd’hui. Il raconte les premières grèves, les syndicats, et les élections à la présidence. Il montre les mœurs de l’époque, les vieilles habitudes et les premiers fauteurs de trouble.
Si finalement l’histoire de Louis passe parfois en second plan, la trame reste présente, et l’ampleur historique porte le livre. J’ai apprécié le voyage dans le temps que l’auteur m’a offert. Si ce sont des événements que je n’ai pas connu, j’ai pris plaisir à m’immerger dans les angoisses et les défis des gens de ces années-là.
Tout au long du livre, Louis travaille sur un livre, manuscrit auquel il accorde énormément d’importance. La jolie surprise est qu’en fait, l’auteur parle de l’écriture d’un de ses propres livres : Des fleurs à l’encre violette. Du coup, j’ai très envie de découvrir ce livre-là aussi !
Points attribués : 9/10
Je remercie l’édition Presse de la Cité pour cette lecture dépaysante.
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