Romans

The spanish love deception d’Elena Armas

Catalina Martín est désespérée. Pour ne pas arriver seule au mariage de sa soeur, auquel assisteront son ex et sa fiancée, elle a assuré à toute sa famille en Espagne qu’elle viendrait accompagnée de son petit ami américain. Sauf que ce petit ami n’existe pas. Et voilà que ce qui n’était qu’un mensonge inoffensif est à présent hors de contrôle. Quatre semaines avant les festivités, elle ne voit aucune issue.C’est alors qu’Aaron Blackford, un collègue qui l’a toujours exaspérée, se propose pour le rôle. Plutôt mourir que de passer un week-end avec ce type aussi froid que l’hiver new-yorkais ! Pourtant, à mesure que l’échéance se rapproche, Catalina doit se rendre à l’évidence : Aaron est sa seule chance de s’en tirer la tête haute. 

9/10

672 pages

Merci à l’édition J’ai Lu

Catalina est un petit bout de femme pleine d’énergie, et qui a l’art de se mettre dans le pétrin. C’est ainsi qu’elle a promis à sa mère de venir au mariage de sa soeur avec son petit ami… qui n’existe pas! 

Désespérée, elle tente de trouver une solution. C’est alors que, son ennemi juré et collègue depuis un an et demi, Aaron, lui fait une proposition: il veut bien l’accompagner et jouer la comédie. Impensable pour la jeune femme! 

Pourtant, elle finira par devoir se résoudre à accepter cette proposition… 

Cette comédie romantique, je l’ai vue passer sur tous les réseaux sociaux à de nombreuses reprises. Les avis étaient unanimes: l’histoire est géniale, il fallait la lire!  

Lorsque l’édition J’ai Lu m’a proposé de choisir dans son catalogue, je me suis laissée tenter, curieuse de me faire ma propre idée.  

C’est un joli pavé de 670 pages, ce qui annonce une histoire suffisamment longue et intéressante. C’est en tout cas ce que je me suis dit lorsque je l’ai eu en main. 

Dès les premiers chapitres, il y a un rythme agréable. Ces deux ennemis jurés se lancent des piques à tout va, et leur sens de la répartie respectif m’a pas mal fait sourire.  

Une fois planté ce décor, les personnages évoluent de façon active. Nous ne sommes clairement pas en présence d’une romance simplette, dans laquelle un homme et une femme se détestent pendant cinq minutes avant de s’envoyer en l’air. Ici, j’ai vraiment compris que le ressentiment ambiant était là depuis un bon moment, et que ça allait être compliqué d’évoluer vers quelques chose de plus tendre. 

Catalina est attachante, drôle et une incroyable romantique, transportant dans ses valises un vécu compliqué. Aaron, bien plus discret et mystérieux, en donne tout d’abord peu à découvrir. Mais ce que l’on en apprend ensuite le rend vraiment intéressant. Sans compter, évidemment, un physique de Dieu Grec! 

L’auteur nous offre quelques scènes plutôt drôles. J’ai même éclaté de rire en lisant l’une d’entre elles. Catalina et Aaron participent à plusieurs activités ensemble, ce qui leur donne l’occasion de se découvrir, d’aller plus loin que la façade professionnelle. Un joli plus à cette romance, pour moi. Cette période de découverte m’a vraiment plue, parce qu’elle offre plus de profondeur à la relation de ces deux personnages principaux. 

La famille de catalina joue également un rôle hyper important. Une belle et grande famielle espagnole, avec une Mama intrusive, une Abuela croustillante, des cousines délurées, une soeur indiscrète, et un Papa adorable. Toute cette communité entoure Catalina, et par conséquent Aaron, d’une affection sans faille. Etouffante parfois, mais à la hauteur de ce qu’on peut attendre d’une famille étendue. Un superbe point positif en plus dans ce roman. 

Enfin, la romance elle-même, quand elle se développe enfin, donne l’impression d’assister à l’éclosion d’une fleur. Sans qu’ils s’en soient rendus compte, leur passion est arrivée. Les scènes plus torrides sont tout ce que l’on espérait de ce couple pétillant.  

J’ai vraiment aimé ma lecture, et je l’ai quitté avec un sourire aux lèvres et en me disant que l’épilogue sonnait juste. Un petit bonus nous offre en prime trois épisodes pour lesquels nous revoyons une scène lue du point de vue de Catalina, et abordée cette fois au travers du regard d’Aaron. Un joli happy end.  

aufildespages chroniqueuse littéraire

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