Pierre-Paul Prud’hon (1758-1823) et Constance Mayer (1776-1821) sont deux peintres qui connurent la notoriété et traversèrent ensemble les périodes mouvementées du Consulat, de l’Empire et de la Restauration. Ce roman, dont les autres principaux personnages sont Vivant Denon, David, Géricault, s’est attaché à faire revivre ce couple d’artistes dans une intrigue ancrée dans ce temps de ruptures. L’éléphant édifié à la Bastille à l’emplacement de la forteresse démolie est ici le fil rouge que suit Annie Abriel qui, par un formidable travail d’investigation, nous invite dans l’atelier et l’intimité de ces deux artistes aux destins liés et ainsi au coeur même de leur processus créatif.
Mon avis:Je me suis trouvée plongée en pleine révolution napoléonienne, au temps où les peintres étaient pleins de talents et sollicités dans les plus haut lieux.
Pierre-Paul Prud’hon, le narrateur, relate sa vie avec ses enfants, sa maitresse, Constance Mayer et compagne de tous les jours, ses amis, et l’air du temps.
Toute l’histoire se nourrit de pas grand-chose: leur passion commune de l’art, les salons d’expositions auxquels ils participent. On découvre d’un autre regard aussi ce qu’était la révolution à l’époque, et le rétablissement sur le trône de Louis XVIII par la suite.
Constance et Pierre-Paul peignent chacun à leur manière, mais se complètent d’une certaine façon. Ils se partagent parfois le travail préparatoire d’un tableau, ou travaillent complètement séparément. L’histoire est belle, tragique et touchante finalement.
J’ai pris grand plaisir à faire la connaissance du peintre du célèbre tableau Le radeau de la méduse. Je vous joins une petite photo de ce tableau. Ce livre raconte dans quelles circonstances il a été réalisé, et l’origine de sa création.
Le style d’écriture est vraiment parfait par rapport à l’époque de l’histoire. Je me suis laissée transporter dans les décors de Paris. C’était une lecture bien agréable.
Points attribués: 7/10
En bonus, voici quelques tableaux dont parle ce livre
Le radeau de la méduse de géricault
La justice et la vengeance divine poursuivant le crime, de Pierre-Paul Prud’hon
Le rêve du bonheur de Constance Mayer
Je remercie la maison d’édition Publibook pour cette lecture.
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Pourquoi pas, je note au cas ou.