Jeune Juive d’origine roumaine, Viola Perkins fuit le nazisme et émigre en Angleterre en 1938. Ambitieuse et déterminée, elle s’engage dans les services secrets britanniques où elle sera chargée de recruter et de former des jeunes civiles volontaires pour des missions de sabotage en terre ennemie. Mais après la guerre, que sont devenues ces femmes ? Viola va tenter de découvrir la vérité sur leur sort…
Edition: De Borée
Nombre de pages: 264 pages
Mon avis: Viola Perkins a fui avec sa mère le nazisme, poison envahissant l’europe. Réfugiées en Angleterre, elle tente par tous les moyens de participer à l’effort de guerre et d’obtenir la citoyenneté britannique.
Cette femme de l’ombre va, au fil du temps, se retrouver à la tête d’une équipe de femmes volontaires pour aller sur le territoire ennemi, en tant qu’infiltrées. Le danger est partout, les risques sont énormes, chacune le sait.
Et certaines disparaissent. Il faudra attendre pour beaucoup d’entre elles la fin de la guerre pour apprendre ce qui leur est réellement arrivé après leur atterrissage sur le continent.
Viola va s’attacher personnellement à retrouver la trace de chacune d’entre elles.. Un voyage long et épuisant.
L’histoire de ce roman se base sur des faits réels. Bien qu’aucun nom, et en particulier celui du personnage principal, ne puisse être retrouvé dans les archives de l’époque (du moins, je pense. J’ai cherché sur le net, mais n’ai rien trouvé), puisqu’il y a une partie fictive, le décor planté est suffisamment réaliste pour que l’on puisse imaginer ce genre de choses.
L’ambiance est lourde, pesante, bien en phase avec ce qui devait réellement arriver en cette période de conflits. Et je dois avouer qu’on le ressent très fort.
Viola est une femme remarquable: tenace, volontaire, ambitieuse, et très attachée à son équipe, l’auteur a fait d’elle un personnage central très intéressant. La relation qu’elle a avec sa mère montre son côté affectif touchant.
Je dois avouer que le roman, dans son entier, a été créé de façon « carrée ». Une ambiance militaire, une façon de décrire raide, des dialogues très coupants. A vrai dire, à part le personnage de Viola, et si je n’avais pas su que l’auteur était une femme, j’aurais vraiment pu penser que le roman avait été écrit par un ancien militaire!
Mais mis à part cette sensation un peu froide, le roman est bien construit, et j’ai apprécié la lecture. Ce n’est pas un coup de coeur, cependant. Je n’ai pas pu m’installer confortablement dans ma lecture, à cause de cette impression un peu désagréable.
Points attribués: 7/10
Je remercie l’édition De Borée pour cette lecture anglaise.
Il vous tente?
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