Je m’appelle Vladimir Poulain, j’ai dix ans et je vis le pire été de ma vie.
Ma mère a décidé de m’expédier en colonie de vacances…
Elle se fiche bien que mes lunettes m’empêchent de faire du sport !
« La Joie dans les bois », c’est un camp situé entre l’autoroute, un abattoir et une station d’épuration. En plus, je suis coincé dans une tente entre un gars qui pue des pieds et un autre qui parle en morse (pas l’animal, le code secret). Le directeur est un psychopathe qui nous oblige à nager avec des poissons morts et la cuisinière a des recettes très spéciales…Tout ça aurait pu virer à la catastrophe si je n’avais pas rencontré Eugène Von Génial, le génie enfermé dans ma lampe de poche.
Hé oui, un vrai génie, dont le métier est d’exaucer des souhaits. Mais, on ne va pas se mentir : il est très loin d’être doué…
Edition: Sarbacane
Nombre de pages: 237 pages
Mon avis: Vladimir voit déjà le monde avec des réactions d’adulte. Il n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il doit faire, il n’aime pas les colonies de vacances, et il n’aime pas avoir l’impression qu’on se débarrasse de lui. Pourtant, il a bien l’impression que c’est bien ce que sa mère est en train de faire…
Inscrit à la colonie de vacances appelée La joie dans les bois, il est contraint de s’éloigner de son petit univers, en espérant ne pas trop le regretter. Mais il déchante bien vite en arrivant sur le lieu de camping. Commence pour lui le pire été de sa vie…
Comme toujours, les livres de l’édition Sarbacane me ravissent. Ce livre-ci entre dans le palmarès des meilleurs livres jeunesse que j’ai lu chez eux.
Cette édition a le chic pour présenter les livres et leurs histoires de manière vraiment agréable. La police d’écriture est sympathique, les dessins très bien réalisés. Les chapitres ne sont pas trop longs, et il y a des bonus en cours de route. Ca, c’est pour le côté présentation. Un énorme bon point à mon avis.
Pour le fond, les auteurs utilisent beaucoup l’humour, les bêtises enfantines, les grands rêves que nos enfants façonnent quand ils imaginent leur vie. Comme dans la réalité, chaque personnage principal nous expose ses pensées, ses idées, et l’imagination débordante qu’il possède. Vladimir Poulain (le pauvre hihi) a un caractère un peu plus complexe encore. Très terre à terre, réfléchi, il ne s’en laisse pas compter facilement, même s’il n’a que 10 ans. J’ai adoré son esprit de dérision et ces comparaisons tordantes
J’ai la vague intuition que Nicolas Fontanelle n’aime ni les ricanements ni les Pierre-Paul Richard. Le directeur s’approche de PPR. Il avance, avance, avance. Jusqu’à ce que son torse touche le torse – enfin, le front – de Pierre-Paul. Et puis, en prenant la même voix que Clint Eastwood dans les vieux films de Cowboy que je regardais avec mon papy quand j’étais petit, il lui répond:
« La loi, c’est moi ».
Il faut ajouter à ce roman une touche de magie, personnifiée par le génie minuscule, sorti tout droit de la lampe de poche de Vladimir. Drôle, et pas très débrouillard, le génie rajoute une couche d’humour dans ce livre.
J’ai passé un réel vrai bon moment de lecture. Et je sais que la partie lectrice de mes louveteaux vont adorer cette histoire! C’est vraiment un roman jeunesse très sympathique.
Points attribués: 10/10
Je remercie l’édition Sarbacane pour cette lecture vraiment drôle.
Il vous tente?
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