Étudiante à Seattle, Felicity reçoit un appel : Martha, sa mère, a disparu… Felicity la retrouve à Rome, où Martha s’est enfuie avec des archives familiales.
Martha a en effet découvert une longue lettre écrite par sa propre mère, Deborah, fille d’une diva qui connut son heure de gloire aux débuts du IIIe Reich. Une lettre qui va plonger Felicity dans une quête douloureuse.
Alternant passé et présent, ce roman mêle amour et trahison, colère et culpabilité, péché et expiation, autour d’un secret de famille courant sur quatre générations.
Edition: L’Archipel
Nombre de pages: 396 pages
Mon avis: Felicity s’apprête à décoller pour l’Afrique, pour être médecin humanitaire. Mais au moment de quitter son appartement, son père l’appelle. Paniqué, il lui explique que sa mère a disparu depuis la veille et qu’elle est injoignable.
Abandonnant ses projets, elle part à la recherche de sa mère, qu’elle finit par retrouver dans un endroit improbable, et dans un état d’énervement incroyable.
La raison est simple: à la mort de la grand-mère de Félicity, sa mère a retrouvé des documents que la vieille dame a caché toute sa vie. Une coupure de journal, en particulier, attire l’attention des deux femmes. Un journal manuscrit, écrit en hébreu, complète le tableau flou qui entoure la naissance de la mère de Felicity.
C’est le moment de faire un bon dans le temps, et de retourner à la naissance de Rachel, au moment des premiers bouleversements allemands.
Leur histoire est finalement bien plus complexe que ce que mère et fille pensaient…
Dès les premières pages, j’ai été happée dans le récit de Félicity d’abord, de Rachel ensuite.
A travers son histoire, nous arrivons en Allemagne un peu avant la seconde guerre Mondiale, au moment du putsch qu’avait fomenté Hitler, bien avant d’être au pouvoir. Nous atterrissons dans une belle famille huppée. Un médecin et une belle cantatrice mettent au monde une petite fille très éveillée, Rachel. C’est elle que nous allons suivre durant le roman.
L’histoire est magnifiquement montée. La profondeur des émotions décrites est surprenante, et j’ai été énormément touchée, voire même bouleversée pour certains passages.
Le roman repose sur des faits réels. C’est déjà un point qui me plaît énormément. Vous savez que j’aime toujours énormément ce principe dans un roman. La longue descente aux enfers de l’Allemagne, progressive et insidieuse, y est magnifiquement décrite. La peur de se faire arrêter, enrôler de force, remarquer de quelque manière que ce soit est relaté, grâce à l’un ou à l’autre de ces personnages.
Les personnages ont tous une personnalité hors du commun. Ce sont des caractères forts, des femmes très réfléchies, des hommes bons ou horribles. Ensemble, ils créent un tableau absolument magnifique de réalisme.
C’est fort et ça bouscule. Je me suis trouvée tellement immergée dans le récit que j’avais l’impression de vraiment vivre ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. L’auteur a su réellement créer son histoire, et pas simplement la coucher par écrit. Cela m’a donné l’impression d’avoir affaire à un roman pop-up, ces livres qui déploient leurs paysages en 3 dimensions.
C’est un véritable coup de coeur, un livre dont je ne suis sortie sitôt la dernière page lue. Il m’a touchée profondément.
Voici une belle découverte qui me plait beaucoup ! 🙂
Je note avec grand plaisir, tu en parles avec tellement de conviction que j’ai envie d’aller l’acheter tout de suite ! ^^
Oh c’est un gentil compliment, ça, merci!!
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi 🙂
Je t’en prie ! Il est dans ma WL du mois prochain 😀 je t’en dirai des nouvelles